intentionnelles

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J’en ai assez d’être dépassée.

Surbookée. Surchargée de travail. Débordée. Trop stimulée. Trop fatiguée.

Est-ce que quelqu’un d’autre est comme moi ?

Je me bats constamment avec mon agenda. Il y a certaines choses que je ne peux pas déplacer dans mon emploi du temps. Ensuite, je regarde ce que j’aimerais faire. Sur le papier, il y a certainement du temps pour cela, mais quand il s’agit de tout ajouter, j’ai l’impression que tout ne rentrera jamais. Et encore moins d’avoir le temps de respirer.

Avec une amie, nous avons commencé l’étude biblique Respire de Priscilla Shirer au début du mois de janvier. Son étude porte sur la récupération du repos du sabbat dans nos vies surchargées. Elle parle notamment de la récupération de la marge dans notre vie quotidienne, cet espace vide autour des bords de la page dans les livres qui nous aide à faire une pause et à nous reposer pendant la lecture.

Pourquoi évitons-nous si souvent cet espace vide dans nos vies ? Pourquoi avons-nous l’impression que chaque minute de chaque jour doit être remplie à ras bord d’activités, jusqu’à ce que nous tombions au lit épuisés, pour nous lever le lendemain et tout recommencer ?

En clair, nous avons créé une idole avec le travail. Nous aimons être occupées parce que cela nous donne une haute idée de nos capacités et de notre productivité. Cela nous donne l’impression d’être un dieu dans notre vie. Je peux le faire. Je peux y arriver.

Alors que rien n’est plus éloigné de la vérité.

Nous n’avons pas été créés pour tout faire. Nous ne pouvons pas tout faire. Seul Dieu le peut.

Alors que je réfléchissais à cette idée de marge dans ma vie, j’ai décidé de faire une expérience. J’ai trouvé en ligne une page de planning Excel avec des plages horaires. Pour ceux qui me connaissent, je déteste EXCEL, mais j’ai fait une exception cette fois-ci.

J’ai d’abord rempli la feuille de calcul avec ce que j’appelle mes non-négociables. Ce sont les parties de ma vie qui sont essentielles et qui ne peuvent pas être effacées. Mes non-négociables sont l’église et le ministère, mes heures d’enseignement et certains moments de la journée comme les repas en famille.

Ensuite, j’ai ajouté une autre page à la feuille de calcul avec la façon dont j’utilise actuellement mon temps. J’ai été gênée de voir combien de temps libre j’avais en réalité, et aussi comment j’utilisais mon temps libre. (Tu regardes si souvent ton téléphone sans réfléchir, Susan ?)

J’ai ensuite créé une troisième page. J’ai réfléchi à la façon dont je voulais vraiment investir mon temps libre. Par exemple, je voulais trouver du temps dans mon emploi du temps pour faire de l’exercice et pour lire de bons livres ou écouter des prédications ou des podcasts. Il y avait aussi de bonnes activités qui avaient été reléguées à « quand j’avais le temps », ce qui signifiait qu’elles n’étaient jamais faites, ou rarement. Je voulais aussi passer plus de temps avec ma famille, alors j’ai programmé cela aussi.

J’ai été époustouflée lorsque j’ai vu le résultat.

J’ai réalisé combien de temps physique était consacré au travail et au ministère, mais combien les deux occupaient mon temps mental. Si je n’étais pas en train de travailler ou d’exercer mon ministère, je pensais constamment à l’un et à l’autre. Je me sentais coupable quand je ne les faisais pas, alors je prenais rarement une pause mentale.

J’ai été encouragé de voir que ma routine avec la Parole de Dieu était une partie bien établie de ma vie. Combien il est important pour moi de commencer chaque journée avec Dieu et sa Parole. Je me rends compte que j’ai la chance d’avoir ce temps, mais cela ne s’est pas fait tout seul. J’ai dû cultiver cette habitude et faire des sacrifices pour la conserver, mais le temps en valait vraiment la peine.

J’ai trouvé le temps de faire le ménage, de faire de l’exercice et de passer plus de temps en famille pendant la semaine.

Il y avait aussi des espaces blancs qui étaient juste… là.

Cette marge bénie qui m’empêche de devenir folle.
Le temps était là. Il fallait juste que je le repense.

Je suis consciente que tout le monde n’a pas la chance d’avoir un horaire hebdomadaire prévisible. Si j’avais fait ce même exercice il y a quelques années, la saison de ma vie ne m’aurait pas permis d’avoir un temps régulier pour faire quoi que ce soit.

Mais à chaque saison de la vie, Dieu se soucie de la façon dont nous investissons notre temps. Nous ne sommes pas censées être les esclaves d’un emploi du temps surchargé. Jésus est venu nous donner une vie abondante, mais pas une vie débordante de pressions et d’exigences constantes.

Jésus est venu nous donner le repos de nos efforts et de notre travail. Nous pouvons vivre une vie productive et fructueuse tout en trouvant le temps de nous reposer dans le Seigneur.

Jésus nous a donné la formule dans Matthieu 11:28-30 :

Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est facile, et mon fardeau est léger.

Nous commençons d’abord par venir à Jésus. Nous devons nous rendre compte que nous ne pouvons pas tout faire. En fait, nous ne pouvons rien faire par nous-mêmes. Seul Jésus le peut.

Nous laissons Jésus définir notre repos. Nous apprenons à écouter Jésus pour décider de nos priorités. Nous apprenons à dire non à nous-mêmes et oui à son plan.

Plus nous connaissons Jésus, moins nous craindrons d’abandonner le contrôle de notre temps. Jésus n’est pas un maître dur. Il est le doux berger de nos vies. Jésus souhaite ardemment que nous soyons libérées de nos habitudes pesantes, serviles et chronophages.

Nous n’avons pas besoin de plus de temps, ni même de mieux gérer notre temps.

Nous devons apprendre à dire non aux choses que Dieu ne nous a pas confiées. Nous devons dire oui à ses priorités, comme le culte et la famille. Et nous devons aussi apprendre qu’il est normal de se reposer.

Si tu n’en peux plus d’être submergée, il est peut-être temps de revoir ton emploi du temps. Si tu le souhaites, tu peux utiliser l’outil simple que j’ai créé. J’en ai une copie en haut de cet article à télécharger. Tu vas avoir besoin de deux exemplaires.

Commence par remplir les points non négociables. Ensuite, jette un coup d’œil sur la façon dont tu passes actuellement ton temps. Est-il rempli à ras bord de choses auxquelles tu ne peux pas dire non ? Il est peut-être temps de réfléchir dans la prière à ce que tu fais et pourquoi.

Ensuite, sur le deuxième exemplaire, inscris au crayon ce dans quoi tu aimerais investir ton temps, idéalement. Et n’oublie pas de laisser ces espaces blancs importants sur le calendrier. Ils sont là. Il suffit de trouver le temps.

Je suis sûre que je vais peaufiner mon emploi du temps hebdomadaire, mais cette marge de repos bénie est là. J’ai juste besoin de la voir et de la garder précieusement.

J’espère que tu trouveras la tienne aussi.