Moins Comme Moi, Plus Comme Dieu Session 3
As-tu déjà dit à quelqu’un : « Dieu a été bon pour moi ? » En général, lorsque je dis cela, c’est parce que je parle d’un cas précis où la bonté de Dieu est particulièrement évidente.
Mais cela ne signifierait-il pas aussi… qu’il y a eu des moments où je n’étais pas sûr(e) que Dieu soit bon avec moi ? Ou peut-être que sa bonté ne semblait pas très bonne ?
Ou peut-être, juste peut-être, que je doute encore que Dieu soit toujours et uniquement bon ?
Peut-être t’es-tu déjà posé la même question : Dieu est-il toujours bon, tout le temps, et tout le temps, Dieu est bon ?
Si c’est le cas, tu es au bon endroit. Aujourd’hui, nous allons reprendre notre série Moins comme Moi, Plus comme Dieu, et étudier ensemble cet atribut essentiel qu’est la bonté de Dieu. Allons-y
La pluie…et le beau temps
J’habite dans une région très pluvieuse de la France. Enfin… c’est l’impression que beaucoup ont. Le temps est un sujet de conversation tellement courant que ça en devient presque comique. Trop de soleil ? Ce n’est pas normal, la sécheresse arrive. Trop de pluie ? Pas de souci, c’est normal. On ne reverra plus jamais le soleil, et c’est comme ça. Ça peut sembler exagéré, mais c’est notre réalité ici.
Quand il pleut, on s’y attend. Quand il fait beau, on ne sait pas toujours quoi en faire.
Et tu sais, on réagit parfois de la même façon à la bonté de Dieu.
On s’est tellement habitués à vivre dans un monde brisé — avec des systèmes injustes et des gens blessés — que cette réalité devient presque “normale”. Le mal est partout. Les gens mauvais semblent prospérer. Les égoïstes s’accaparent le nécessaire et gaspillent le reste. Les catastrophes naturelles bouleversent la terre et brisent des vies. Comme la pluie, on n’aime pas ça, mais on l’accepte.
Et pourtant — comme le soleil — la bonté de Dieu est toujours là. Elle peut être cachée derrière les nuages du péché ou de la souffrance, mais elle brille toujours. Comme sa sainteté et son amour, sa bonté est éternelle. Elle est bien réelle. Et quand on prend le temps de la chercher, on ne peut pas la rater.
Comme le soleil, la bonté de Dieu réchauffe, elle donne la vie, elle éclaire le chemin.
Dieu est bon, tout le temps. Et tout le temps, Dieu est bon.
En tant que chrétiennes, on le sait intellectuellement. On sait que Dieu est bon. C’est lié à Son identité même. Dieu est éternel, donc Il a toujours été bon. Il ne peut pas cesser d’être bon ou de faire le bien — sinon, il ne serait plus Dieu.
La Bible est remplie de rappels de Sa bonté :
L’Éternel est bon envers tous, Et ses compassions s’étendent sur toutes ses œuvres.
(Psaume 145:9 – NEG)
Car tu es bon, Seigneur, tu pardonnes, Tu es plein d’amour pour tous ceux qui t’invoquent.
(Psaume 86:5 – NEG)
Sentez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui cherche en lui son refuge !
(Psaume 34:9 – NEG)
Peut-être que Dieu nous rappelle aussi souvent sa bonté parce qu’il sait à quel point on l’oublie facilement.
En fait, le vrai combat, ce n’est pas toujours de croire que Dieu est bon.
C’est de se demander : “Est-ce que Dieu est bon… pour moi ?”
Surtout quand les nuages arrivent. Surtout quand la vie fait mal.
Choisir entre « bon » et « pas bon »
Tu n’es pas le seul à lutter avec cette question. Ces doutes persistants font partie de la condition humaine depuis… même avant Adam et Ève.
Ces doutes sur la bonté de Dieu remontent jusqu’au ciel, au moment où Satan a été le premier à remettre en question cette vérité : que Dieu est toujours bon.
On doit se rappeler sans cesse que Dieu n’est pas l’auteur du mal. Satan l’est.
Dans le livre d’Ézéchiel, au chapitre 28, versets 15 à 17, on découvre qu’un Dieu bon a créé une créature magnifique, puissante, bonne à tous égards, comme Lui-même est bon.
Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées ; Je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; Tu marchais au milieu des pierres étincelantes. Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé…
Satan était entouré par la bonté de Dieu. Il n’y avait rien d’autre, car Dieu, et tout ce qu’Il avait créé, était bon.
Et pendant un temps, Satan aussi était bon. Il avait choisi Dieu et la bonté de Dieu. Il accomplissait sa mission…
…jusqu’au jour où l’iniquité a été trouvée chez toi. Par la grandeur de ton commerce tu as été rempli de violence, et tu as péché ; Je te précipite de la montagne de Dieu, Et je te fais disparaître, chérubin protecteur, Du milieu des pierres étincelantes. Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, Tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; Je te jette par terre, Je te livre en spectacle aux rois.
Satan a fait un choix.
Dieu est uniquement bon, mais Satan a rejeté cette bonté. Il n’y avait rien d’autre qui soit comparable à la bonté de Dieu. Aucune autre option au menu. Il n’y avait que Dieu, et Dieu est bon.
Choisir de ne pas suivre Dieu, c’était choisir le “pas bon”. Ce “pas bon”, c’est Satan qui l’a introduit. Et à cause de cela, il a été condamné pour toujours. Dieu l’a chassé du ciel.
Désormais, tous les êtres créés de Dieu étaient confrontés à un choix :
Continuer à suivre Dieu, qui est uniquement bon, ou suivre Satan, qui n’est que “pas bon”.
Cette chute s’est produite avant le jardin d’Éden. Voilà pourquoi l’arbre de la connaissance du bien et du mal se trouvait dans le jardin.
L’option de suivre Dieu et de vivre dans Sa bonté n’était désormais plus la seule voie. L’homme pouvait choisir le “pas bon”, mais en faisant ce choix, il serait lui aussi séparé de Dieu.
Dieu a averti Adam et Ève des conséquences catastrophiques de ce choix. Dans Genèse 2:16-17, nous lisons cet avertissement chargé d’amour :
L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal,
car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement.
Cet avertissement n’était pas motivé par la jalousie ou la cruauté. Dieu ne leur interdisait pas quelque chose de “meilleur”.
Son seul désir était que l’homme choisisse la bonté, comme Lui-même est bon.
Dieu rappelle ce désir profond dans Ézéchiel 33:11 :
Dis-leur : Je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Éternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive.
Revenez, revenez de votre mauvaise voie ;
et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ?
Si cela ne tenait qu’à Dieu, le mal n’existerait pas.
Il n’y aurait pas de choix entre le “bien” et le “pas bien”.
Dieu aurait voulu que l’homme vive uniquement dans la bonté.
Mais à cause de la rébellion de Satan, un choix devait maintenant être fait.
Et Dieu suppliait ses créatures de faire le bon.
Mais ils ne l’ont pas fait.
Au lieu de choisir le “bien”, Adam et Ève ont choisi le “pas bien”.
Toute la méchanceté qui règne aujourd’hui dans la Création a commencé avec ce premier rejet de la bonté de Dieu.
Lorsqu’ils ont rejeté Dieu, il n’y avait pas d’autre alternative que le “pas bien”.
Et ce “pas bien” est profondément mauvais.
Malgré ce rejet total de l’homme, Dieu n’a jamais détourné son regard de Sa création.
Dès le premier péché, Dieu a continué à montrer à l’homme combien Il est bon.
Il a pardonné leur péché et pourvu à leurs besoins.
Il a même promis de venir Lui-même pour ôter la punition du péché qu’ils méritaient.
Dieu a promis qu’un jour, Satan, le méchant, serait détruit à jamais.
Il a promis qu’un jour, grâce à Jésus, tout serait de nouveau bon, comme au commencement.
Le bon cadeau de Dieu
La bonté de Dieu est la raison pour laquelle l’humanité peut être sauvée par la foi en Son Fils, comme le rappelle Romains 2:4 :
Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité,
ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ?
Malgré le rejet de l’humanité, Dieu n’a jamais cessé d’être bon.
Non seulement Dieu est bon, mais Il offre encore à l’homme la possibilité de revenir à Lui et de Lui ressembler.
Plus de 6000 ans se sont écoulés depuis le premier choix d’Adam et Ève.
Le mal, tel une mauvaise herbe empoisonnée, s’est propagé, infectant chaque créature, chaque personne, chaque aspect de l’existence humaine.
Le monde parfait que Dieu avait créé, entièrement bon, a été ravagé par les effets du péché.
Et l’humanité, en plus, semble déterminée à s’autodétruire, en commettant des atrocités innombrables contre ses semblables.
Face à la souffrance, à la cruauté, à la méchanceté, à l’égoïsme et à la cupidité,
l’homme continue de lever le poing et de se lamenter :
“Si Dieu est bon, alors pourquoi tout est-il si mauvais ?”
Malgré toute la méchanceté de ce monde, Dieu, qui est parfaitement saint et parfaitement amour, est aussi parfaitement bon.
Ce que l’homme perçoit comme un mal incontrôlable venu d’un Dieu distant ou indifférent est en réalité tout le contraire.
Dieu est bon.
Tout ce qui vient de Dieu est bon.
Jacques 1:17 nous le rappelle :
…toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut,
du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation.
Le monde n’a pas besoin de plus de mal.
Le monde a besoin qu’on lui rappelle que tout ce qui est mauvais ne vient pas de Dieu,
mais de notre propre rejet égoïste de Lui.
Le monde a besoin qu’on lui rappelle qu’il ne pleut pas tout le temps.
Derrière les nuages du péché qui pleuvent des épreuves sur nos vies,
Dieu est toujours là.
Et Dieu est toujours bon.
Plus de bien dans ce monde mauvais
Imiter la bonté de Dieu, c’est essentiel pour nous en tant que chrétiennes. Le monde est déjà assez rempli de mal comme ça, pas vrai ?
Tu te souviens des magiciens qui étaient à la cour de Pharaon, dans le livre de l’Exode ? Quand Dieu a frappé l’Égypte avec des plaies, ces magiciens ont essayé de copier les miracles… mais ils ne pouvaient produire que plus de souffrance. Leur magie ne soulageait rien du tout. Ils ne faisaient qu’aggraver la douleur.
Et nous ? Dieu ne nous appelle pas à rajouter du mal dans ce monde. Il nous appelle à Lui ressembler — à être bonnes, dans toutes nos relations.
Mais concrètement, ça veut dire quoi, imiter la bonté de Dieu au quotidien ?
Faire de bons choix
D’abord, on choisit ce qui est bon.
Chaque jour, on doit confier notre vie entre les mains de Dieu. Parce que si on laisse notre nature humaine décider toute seule… elle choisira toujours ce qui est mauvais. C’est notre tendance naturelle, en tant qu’êtres déchus dans un monde déchu.
On ne peut pas simplement « décider d’être meilleures ». On doit plutôt se retirer du chemin, et laisser l’Esprit de Dieu en nous nous guider vers le bien.
Ensuite, on dit ce qui est bon.
Tu te souviens de ce que Jésus a dit ? « C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. » Ce qui sort de notre bouche vient de ce qui est en nous.
Et honnêtement, le monde est déjà saturé de mensonges, de paroles dures, de haine et de divisions. Quand on veut imiter la bonté de Dieu, il faut apprendre à ne dire que ce qui est bon.
Et les meilleures paroles… ce sont celles que Dieu a déjà écrites. C’est pour ça qu’on doit saturer nos pensées de Sa Parole. La Bible, c’est notre protection contre les pensées mauvaises qui voudraient sortir en mots blessants. On a besoin que notre esprit soit continuellement renouvelé par les vérités vivifiantes qu’on y trouve.
Et plus on pense à la Parole de Dieu, plus elle viendra naturellement sur nos lèvres. C’est là que je commence, chaque matin. Avant que mes mots ne soient empoisonnés par ce qui reste de mal dans mon cœur, je retourne à la source. Je bois. Et je bois encore.
Mais lire la Parole, ce n’est pas suffisant. Il faut aussi la vivre.
On fait ce qui est bon. Toutes les actions de Dieu envers nous sont bonnes. Et Il désire qu’on Lui ressemble. Ça veut dire qu’on ne répond pas au mal par le mal. Ce serait comme si les magiciens de Pharaon rajoutaient encore plus de plaies. Non — Dieu veut qu’on réponde à la méchanceté par le bien.
Et ça, avouons-le, c’est sans doute le plus difficile. Notre chair n’a pas envie de faire le bien aux autres. On voudrait que ce soit les autres qui soient bons envers nous — pas l’inverse.
Mais heureusement, Dieu nous aide. Quand on s’abandonne à l’Esprit et qu’on se nourrit de Sa Parole, on reçoit les moyens de faire le bien. Et plus on écoute Sa voix, plus on remarque les occasions de faire le bien. Ensuite, plus on laisse notre cœur être dirigé par Dieu, plus on a envie de le faire.
Le plus difficile, ce n’est pas juste de faire le bien.
C’est de continuer à le faire. Tout le temps. Comme Dieu.
On perd patience quand on ne voit pas les fruits. On se lasse. Et quand on ne reçoit rien en retour… on a parfois juste envie d’abandonner.
Mais quand cette tentation revient, je me rappelle que Dieu, Lui, savait parfaitement à quel point l’humanité n’allait pas rester bonne. Et pourtant… Il ne nous a pas abandonnés. Il a continué — et Il continue encore — à nous faire du bien.
Sans Sa bonté constante, on ne tiendrait pas une minute de plus.
Alors, même quand je n’ai plus envie, je choisis de m’abandonner encore à Lui. De laisser Sa bonté couler à travers moi. Parce que ce monde en a désespérément besoin. Et moi aussi, j’en ai besoin.
Peut-être que toi aussi, tu t’es un peu endurcie. Peut-être que tu ne ressens plus vraiment la douleur du mal autour de toi. Est-ce que je peux t’encourager à prier ? À demander à Dieu de raviver ton cœur avec Sa bonté ?
Pourquoi ne pas écrire une liste ? Une liste de toutes les fois où Dieu a été bon envers toi… ou envers les autres. Prends le temps de chercher dans ta Bible des versets qui te rappellent combien Dieu est bon. Et puis, décide à nouveau, aujourd’hui, de t’efforcer — avec l’aide de Dieu — d’être « plus bonne » qu’hier.
Merci d’avoir pris ce temps aujourd’hui pour méditer avec moi sur la bonté de Dieu. J’espère que cet épisode a nourri ton cœur et t’a donné envie d’être bonne, et de faire le bien — comme Dieu l’est envers nous.
La prochaine fois, on parlera d’un autre attribut de Dieu, à la fois difficile et plein d’espoir: Sa justice parfaite. J’espère que tu seras là !








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