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Moins Comme Moi, Plus Comme Dieu Session 9

T’as déjà été pris en flagrant délit de mensonge ?
Moi oui, plusieurs fois. Quand j’étais plus jeune, j’en ai raconté de belles. Et une chose est sûre : on n’a pas besoin d’apprendre aux enfants à mentir. Ça vient plutôt naturellement, pas vrai ?

Par contre, dire la vérité… tout le temps… dans toutes les situations… ça, c’est une autre histoire.
C’est tellement plus facile de mentir, et souvent bien plus compliqué de dire la vérité.

Et pourtant, je sais que Dieu désire que je Lui ressemble aussi dans ce domaine : être quelqu’un de vrai, parce que Lui, Il est toujours vrai. Dans le Psaume 51:8, David dit :

Pas seulement sur mes lèvres, mais bien ancrée dans mon cœur.

Alors, à quoi pourrait ressembler cette vérité dans ma vie de tous les jours ?
On en parle dans cet épisode 9 de notre série Moins Comme Moi, Plus Comme Dieu.

Vrai ou faux?

Tu sais ce qui m’étonne encore, même à mon âge ? C’est que je continue à découvrir des choses sur moi-même.

Par exemple, depuis la pandémie de 2020, je me suis mise à tester plein de nouvelles technologies qui sont apparues. Et franchement… j’y ai pris goût !
Certaines, je les ai complètement adoptées. Comme le fait de pouvoir écrire un texte en anglais, et d’un clic, le voir traduit automatiquement.
J’aime aussi les réseaux sociaux, et j’adore explorer de nouvelles façons de partager les messages de Dieu.

Je prends même plaisir à découvrir l’intelligence artificielle — à chercher comment l’utiliser pour gagner du temps, organiser mon planning ou préparer mes cours.

Mais à chaque fois qu’une nouvelle technologie arrive, j’essaie de ne pas oublier ce que je disais toujours à mes enfants : chaque innovation peut servir à faire le bien… ou à faire le mal.

C’est vrai que certaines techno nous font gagner un temps fou, elles boostent la créativité, et elles nous évitent des tâches répétitives.
Mais il y a toujours un revers de la médaille.
Plus l’IA et les nouvelles techno avancent, plus c’est difficile de savoir ce qui est vrai… et ce qui ne l’est pas. Ce qui est authentique… ou juste une illusion.

Tu sais, les philosophes, ça fait longtemps qu’ils se posent des questions sur la vérité.
Et aujourd’hui, beaucoup te diraient que la vérité, c’est relatif. Que ça dépend de ton vécu, de tes goûts, de la culture…
Et ça peut sembler tolérant, gentil, ouvert d’esprit.
Mais si on y réfléchit bien, ça va complètement à l’encontre de ce qu’est la vérité.

Par définition, la vérité, c’est absolu. Elle ne change pas selon les opinions ou les circonstances.
Ce qui est vrai… doit être vrai tout le temps.

Un plus un = deux. Point.
Si un jour ça vaut trois ou cinq… ben, ce n’est plus vrai, non ?

Et ce qui est rigolo, c’est qu’on accepte ça sans problème en maths. Mais dès qu’on parle de morale ou de foi… alors là, tout devient flou.
On veut bien accepter une vérité, à condition que toutes les autres « vérités » soient aussi acceptées.
Mais le problème, ce n’est pas tant la vérité… c’est notre rapport à la vérité.

Souvent, on sait qu’un truc est vrai… mais on n’a pas envie de reconnaître que ça rend d’autres choses fausses.
Et pourtant, ce simple fait — qu’on ait tous cette notion de vérité en nous — prouve qu’on a été créés à l’image d’un Dieu qui est vrai.

Ce serait franchement absurde de croire qu’une suite de hasards a créé des êtres aussi complexes que nous, avec une conscience du bien et du mal.
Seuls des êtres créés par un Dieu absolu peuvent avoir cette capacité de connaître la vérité, d’en avoir soif… ou même de la rejeter.

En fait, ce n’est pas la vérité qui dérange… c’est qu’elle vienne de Dieu.

En tant qu’êtres humains déchus, nous voulons bien que la vérité existe… mais nous ne voulons pas que Dieu en soit la source ultime.
Et pourtant, c’est exactement ainsi que Dieu se révèle dans sa Parole.

La vérité ne s’arrête pas au Père. Jésus lui-même est présenté comme la Vérité incarnée :

Et le Saint-Esprit est appelé l’Esprit de vérité :

Et puisque Dieu est vérité, sa Parole l’est aussi. Jésus l’affirme clairement :

Nous ne sommes pas les seuls à avoir du mal à accepter la vérité de Dieu. À son époque, Jésus a été rejeté non pas parce que son message était incompréhensible, mais parce qu’il venait de Dieu. Les chefs religieux ne pouvaient tolérer cette origine divine. Écoutez ses paroles percutantes :

Ce que Jésus décrit ici, c’est une réalité toujours actuelle :
ceux qui aiment Dieu aimeront aussi sa vérité.
Ils accepteront ce qu’il dit — parce qu’il ne ment pas. Ce qu’il promet, il l’accomplira. Ce qu’il affirme, nous pouvons y croire.

Quand nous acceptons que la Parole de Dieu est toujours vraie, une joie paisible s’installe dans notre cœur.
Nous n’avons plus besoin de douter, ni de vivre dans l’incertitude.
Nous savons. Nous sommes rassurés.
Ce que Dieu dit est vrai — aussi vrai que Dieu lui-même.
Ses promesses sont vraies, même si elles ne sont pas encore accomplies.
Elles reposent sur son caractère fidèle.

Alors si Dieu est vérité,
si Jésus est la vérité incarnée,
si le Saint-Esprit est l’Esprit de vérité,
et si sa Parole est entièrement vraie…

… que signifie cela pour nous, ses enfants ?

Sommes-nous appelés seulement à croire cette vérité ? Ou aussi à la vivre ?

La Bible ne laisse aucun doute : Dieu désire que son peuple marche dans la vérité,
qu’il l’aime, qu’il la dise, et qu’il la reflète — même lorsque c’est difficile, même lorsque cela va à contre-courant de ce que notre culture valorise.

Voilà donc la question qui s’impose :
Comment pouvons-nous imiter la vérité de Dieu dans notre vie aujourd’hui ?

Mentir est si facile.
Nous inventons de petites « excuses » pour éviter un engagement que nous préférerions ne pas honorer.
Nous rejetons — au moins en partie — la faute sur un collègue pour dissimuler notre propre erreur.
Nous racontons des demi-vérités aux enfants lorsque toute l’histoire semble trop compliquée ou trop inconfortable à expliquer.
Nous mentons même à nous-mêmes, en minimisant l’œuvre de Dieu dans nos vies, ou en croyant que nous ne valons rien, malgré ce que Dieu affirme à notre sujet.

Mais la Parole de Dieu est toujours vraie. Lorsque nous sommes tentés de mentir — par commodité, par peur ou pour nous protéger — nous devons revenir à la vérité de Dieu et la laisser corriger notre cœur.

Les paroles de Paul dans Éphésiens 4 sont un excellent point de départ. Alors qu’il enseigne à l’Église primitive comment vivre dans l’unité, il insiste sur le fait que tout commence par une communication sincère :

Apprendre à dire la vérité avec amour est à la fois un engagement et une discipline spirituelle.
Nous promettons à nous-mêmes et au Seigneur que seuls des mots vrais sortiront de notre bouche.

Jésus a rappelé à ses auditeurs :

Si nous voulons que notre bouche dise la vérité, nous devons remplir notre cœur de vérité.
Paul nous dit exactement sur quoi fixer nos pensées :

Quand notre cœur est saturé de la vérité de Dieu, il n’est pas surprenant que cette vérité déborde de nos lèvres.

Mais Paul ne s’arrête pas à la sincérité : il ajoute un ingrédient essentiel — l’amour.

Nous disons la vérité avec un véritable souci de ceux qui écoutent — même si l’auditeur, c’est nous-mêmes.
Si nous avons tendance à nous parler durement à nous-mêmes, la vérité seule ne suffit pas : elle doit être dite avec amour.

Nos paroles doivent refléter à la fois la réalité de la vérité de Dieu et la bonté de son cœur.
Nous parlons pour édifier, et non pour démolir.
Nous choisissons nos mots pour qu’ils transmettent la grâce.
Nous visons une honnêteté sincère — mais une honnêteté qui donne la vie.

Et dire la vérité n’est qu’un commencement. Dieu ne nous appelle pas seulement à la dire, mais aussi à la vivre…

Un peu plus loin dans Éphésiens 4, au verset 25, Paul nous rappelle :

Les paroles que nous prononçons, surtout envers nos frères et sœurs en Christ, ont un pouvoir immense : elles peuvent créer l’unité dans l’Église et encourager ceux qui nous entourent.
Rien n’est plus destructeur pour une église que des paroles insincères entre ses membres.

Chaque mot que nous disons doit être soigneusement pesé, afin qu’aucune fausseté n’y soit trouvée.
Des paroles hypocrites, flatteuses ou motivées par le désir de plaire aux autres sont toujours des mensonges aux yeux de Dieu.

Le livre des Proverbes nous en avertit sévèrement :

La flatterie et les paroles dites simplement pour plaire aux autres produisent l’effet inverse de celles qui fortifient l’Église.
Ces mots donnent l’illusion du bien, mais en vérité, ils sont parmi les pires formes de mensonges.
Au lieu d’édifier, ils écrasent sous un amas de faussetés.

Réfléchissons donc à ce qu’il y a dans nos cœurs — et parlons en conséquence, avec sincérité.

Mais nos paroles ne sont pas le seul domaine dans lequel Dieu nous appelle à vivre dans la vérité…

Jésus s’est opposé à l’hypocrisie spirituelle des dirigeants religieux de son époque.
Les pharisiens étaient connus pour leurs discours empreints de piété, mais leur manière de vivre contredisait la Parole de Dieu.
Jésus les a repris vivement pour avoir accordé plus d’importance à leurs traditions qu’à la Parole divine :

Les chefs religieux du temps de Jésus voulaient à tout prix préserver une apparence qui ne reflétait pas du tout la réalité de leur cœur.
Plutôt que de s’approcher de Dieu de tout leur cœur, ils préféraient imiter une piété extérieure… sans changer intérieurement.
Leurs actes ne correspondaient pas à leurs paroles.

Mais Dieu ne se laisse pas tromper par les apparences.
Il désire la vérité jusque dans les profondeurs de notre être.

Pour imiter la fidélité de Dieu à la vérité, nous devons aligner nos paroles et nos actions.
Elles doivent proclamer, de manière cohérente et audacieuse, la vérité sur qui est Dieu et qui nous sommes.

Jean nous rappelle dans sa première lettre :

Nous ressemblons le plus à notre Dieu lorsque nous parlons et que nous servons les autres à partir d’un cœur fermement ancré dans la vérité divine.
Apprenons donc à être véridiques, non seulement dans nos paroles, mais aussi dans tout ce que nous faisons envers les autres.

J’espère que l’épisode d’aujourd’hui t’a encouragé à redécouvrir cette qualité précieuse de notre Dieu : Il est la Vérité.
Nous n’avons jamais à douter de la fiabilité de Ses Paroles.
Elles s’accomplissent toujours.
Chaque promesse est aussi certaine aujourd’hui qu’au moment où elle a été faite.

Jésus disait la vérité à ses disciples.
Et chaque « En vérité, je vous le dis » qu’Il a prononcé était — tout simplement — la Vérité.
Laissons l’Esprit de Dieu nous transformer afin que nous devenions, jour après jour, plus véridiques… à l’image de notre Dieu.

Il nous reste encore une dernière facette de Dieu à explorer dans cette série : Sa sagesse parfaite.
Alors que nous approchons de la fin, j’espère que tu nous rejoindras encore une fois, dans ce désir profond de devenir moins semblables à nous-mêmes… et toujours plus semblables à Dieu.

À la prochaine !