Moins Comme Moi, Plus Comme Dieu Session 10
Si tu pouvais ajouter une seule chose à ta vie quotidienne — un truc qui, tout de suite, rendrait ta vie meilleure — tu choisirais quoi ?
Plus d’argent ? Une maison plus grande ? Moins de responsabilités ? Ou alors… un peu (beaucoup) plus de patience ?
Et si Dieu te donnait exactement ce que tu demandais… là, maintenant ? Qu’est-ce que ça changerait dans ta vie ?
Mais attends… et si ce dont tu avais vraiment besoin était juste… à une prière de distance ?
Aujourd’hui, on termine notre série Moins Comme Moi, Plus Comme Dieu avec ce que j’aime appeler le joyau de la couronne : la sagesse incroyable de Dieu.
Non seulement Dieu est parfaitement sage — parce que c’est qui Il est — mais en plus, Il veut partager cette sagesse avec Ses enfants… à chaque fois qu’on la Lui demande.
Mais concrètement, ça ressemble à quoi, cette sagesse divine dans ma vie de tous les jours ?
Et hop, voilà la sagesse
Quand mes enfants étaient petits, ils aimaient les petites machines devant les supermarchés. Tu vois lesquelles ?
Celles où tu mets une pièce, tu tournes la poignée, et hop — tu ouvres la trappe en métal pour découvrir ton trésor.
Parfois c’était un chewing-gum. Parfois un mini-jouet, coincé dans une boule en plastique impossible à ouvrir.
Et ce qu’ils adoraient, c’était la surprise !
Des fois, ils tombaient pile sur le jouet qu’ils espéraient… d’autres fois, c’était un doublon. Et le pire ? C’est quand rien ne sortait, ou quand le jouet se cassait avant même qu’on puisse dire « fabriqué en Chine ».
Et tu sais quoi ?
Je crois qu’on approche parfois la sagesse de Dieu un peu comme ces machines à surprises.
On connaît peut-être ce verset dans Jacques 1.5 :
« Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. »
Alors on se dit : “Ok, je prie, je vis pour Dieu, et hop — Il va me donner direct les bonnes réponses.”
Tu vois le genre ? Comme si on insérait notre “pièce de foi”, qu’on tournait la poignée en prière, et paf — on a la bonne décision, le bon mot, le bon choix, et tout roule.
Mais Dieu, c’est pas un distributeur automatique. C’est pas un génie dans une lampe magique.
Son but, ce n’est pas juste de me donner ce que je veux, quand je le veux…
Son but, c’est de me transformer. Que je devienne un peu plus comme Jésus.
Alors oui, parfois, Sa sagesse tombe direct : un verset clair, un “tu feras” ou “tu ne feras pas” bien net.
Mais souvent… la réponse prend du temps. Elle vient doucement, au fil de ma lecture de la Parole, quand je laisse Ses pensées remplacer les miennes.
C’est pas instantané. C’est pas toujours facile.
Mais je peux te dire une chose : ça en vaut la peine.
Chercher la sagesse de Dieu, c’est pas juste recevoir des solutions toutes faites…
C’est recevoir un trésor précieux : grandir pour lui ressembler un peu plus chaque jour.
Et franchement… qui ne voudrait pas d’un cadeau comme ça ?
Comme tous les autres attributs de Dieu, la sagesse de Dieu est… tu devines ?
Parfaite. Éternelle. Complète. Inébranlable.
Parce que Dieu est parfait, éternel, complet… et inébranlable, Lui aussi.
Romains 16.27 dit :
« … à Dieu, seul sage, soit la gloire aux siècles des siècles, par Jésus-Christ ! »
Et dans Romains 11.33 à 36, Paul s’émerveille :
« Ô profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles !
Car ‘Qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller?’
‘Qui lui a donné le premier, pour qu’il ait à recevoir en retour?’
C’est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. À lui la gloire dans tous les siècles ! Amen. »
Dieu seul a toutes les réponses aux problèmes de la vie.
Sa sagesse est liée à sa connaissance parfaite — Dieu sait tout.
Il a toutes les informations nécessaires pour toujours prendre la meilleure décision.
Mais la sagesse de Dieu, ce n’est pas juste savoir ce qui va arriver. C’est savoir quel est le meilleur chemin à suivre, parmi tous les possibles.
Dieu n’a pas besoin de faire une liste de pour et de contre. Il sait, avec certitude, ce qui est juste, ce qui est bon, et ce qui est meilleur, dans chaque situation.
Il connaît le passé, le présent, le futur.
Il connaît ce qui se passe au plus profond du cœur de l’homme, et ce qui est hors de portée de notre compréhension.
Comme Hébreux 4.13 le dit :
« …tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. »
Mais tu sais, le vrai défi, ce n’est pas forcément de croire que Dieu est sage…
C’est de croire que sa sagesse est la meilleure pour moi, maintenant, dans cette situation précise.
Ou peut-être même… de croire que Dieu sait vraiment ce qui est bon pour moi.
Je veux lui faire confiance… mais parfois, j’ai cette pensée : “Et si, juste cette fois, Dieu se trompait ?”
Il y a eu des moments, quand mes enfants grandissaient, où ils étaient convaincus que maman n’avait aucune idée de ce qu’elle disait.
À l’âge glorieux de trois ans — oui, après trois longues années d’expérience sur terre — ils pensaient savoir mieux que moi ce qu’ils devaient manger, porter, faire ou dire !
Et parfois, quand moi aussi, je suis convaincue que Dieu ne comprend pas ma situation, que ses plans ne sont pas bons pour moi, je repense à ces déclarations “toutes-puissantes” de mes enfants de trois ans… et mon cœur est repris.
Dans Ésaïe 55.8-9, Dieu rappelle à son peuple :
« Car mes pensées ne sont pas vos pensées,
Et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel.
Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre,
Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies,
Et mes pensées au-dessus de vos pensées. »
Un de mes noms préférés pour Dieu dans la Bible, c’est “l’Ancien des jours.”
Ce n’est pas un nom qui parle de son âge — car Dieu n’a ni commencement ni fin.
Mais c’est un nom qui parle de sa sagesse, de sa maturité, de sa profondeur.
Penser que moi, avec ma compréhension limitée, je peux comparer ma sagesse à celle de l’Ancien des jours… c’est absurde.
C’est pire qu’un enfant de trois ans qui conteste l’avis de sa mère.
C’est comme un microbe unicellulaire qui essaie de discuter de physique quantique avec Einstein… puissance mille !
Le Créateur ne peut pas être dépassé par sa créature.
Et ce qui me renverse… c’est que Dieu désire que j’imite sa sagesse.
Je n’aurai jamais une connaissance parfaite.
Mais Dieu veut que mes pensées, mes choix, mes réflexions soient de plus en plus alignés avec les siens.
Et le plus beau ? C’est que je n’ai pas besoin d’une pièce ou d’une poignée à tourner.
Il me promet sa sagesse, chaque fois que je la lui demande avec foi.
Mais alors… ça ressemble à quoi, dans la vraie vie, cette sagesse de Dieu ?
1. Je dois d’abord reconnaître que Dieu seul est LA source de toute sagesse.
Il y a dans mon entourage plusieurs personnes que j’admire énormément pour leur sagesse.
Tu en connais sûrement toi aussi !
Ces amis qui semblent toujours avoir le bon mot à dire, le bon conseil à donner, la bonne solution à mes problèmes.
Et oui, Dieu place de telles personnes dans nos vies, et c’est une bénédiction.
Mais il ne faut pas l’oublier : même les plus sages parmi nous sont encore humains.
Ils peuvent se tromper. Ils peuvent être influencés par leurs émotions, leurs limites, ou même leur péché.
Personne, absolument personne — sauf Dieu — n’a toujours raison.
Dieu, lui, ne se trompe jamais.
Sa sagesse ne déçoit jamais.
Et quand je désire vraiment savoir quelle direction prendre, quelles paroles dire, ou quelles décisions faire, je dois revenir à la source.
Dieu sait toujours ce qui est le meilleur.
Et comme un Père aimant et plein de grâce, Il ne garde pas Sa sagesse pour Lui.
Il nous l’a révélée, noir sur blanc, dans Sa Parole.
Mais attention — que Dieu rende sa sagesse accessible dans Sa Parole ne veut pas dire que c’est toujours facile à saisir.
Dans 2 Pierre 1.3, il est écrit :
« Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés… »
Dieu nous a déjà donné tout ce dont on a besoin — à travers Sa Parole, éclairée par le Saint-Esprit qui vit en nous.
Mais pour recevoir cette sagesse, il y a un processus.
Il faut accepter de chercher.
Il faut plonger dans la Bible, méditer, réfléchir, prier.
Et plus je découvre les pensées de Dieu, plus ses pensées deviennent mes pensées.
Plus je comprends ses voies, plus ses voies deviennent mes voies.
Sa Parole est ouverte devant moi.
Je dois juste l’ouvrir, et le découvrir, Lui.
Dieu ne retient pas Sa sagesse.
Mais Il désire que je vienne la chercher auprès de Lui. Ce qui m’amène au prochain point.
2. Je dois venir humblement à Dieu et demander.
As-tu déjà essayé d’imaginer ce que ça devait être, être à la place de Salomon ?
Imagine un instant cette scène incroyable dans 1 Rois 3.5.
Dieu apparaît à Salomon et lui dit :
« Demande ce que tu veux que je te donne. »
Wow. Rien que ça.
Je ne sais pas toi, mais moi, je ne suis pas sûre d’être assez sage pour demander… la sagesse.
Et pourtant, c’est exactement ce que Salomon a demandé.
Il aurait pu demander la richesse, la gloire, une longue vie… ou même une connaissance infinie.
Mais il savait que même tout le savoir du monde ne le rendrait pas forcément meilleur roi.
Ce qu’il voulait, c’était connaître la meilleure chose à faire dans chaque situation.
Et ça ? C’est exactement la définition de la sagesse.
La sagesse de Dieu.
Et voici la bonne nouvelle :
Ce que Dieu a offert à Salomon, Il nous l’offre à nous aussi.
Dans Jacques 1.5-8, on lit :
« Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu,
qui donne à tous simplement et sans reproche,
et elle lui sera donnée. »
Mais ce n’est pas tout.
Jacques continue en disant qu’il faut demander avec foi, sans douter.
Car si on doute, si on hésite, si on ne fait pas vraiment confiance… alors on est comme une vague ballottée par le vent.
Et Dieu ne bénit pas une foi tiède ou incertaine.
Ce n’est pas que Dieu cache Sa sagesse.
Mais Il veut que nous venions avec foi.
Et ça, c’est un principe que Jésus a souvent répété.
Quand Il enseignait les foules, Il utilisait des paraboles — des histoires simples, mais pleines de vérités profondes.
Mais tu savais que Jésus ne les expliquait pas à tout le monde ?
Dans Matthieu 13.11-13, Il dit à ses disciples :
« Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux,
mais à eux cela n’a pas été donné…
Je leur parle en paraboles parce qu’en voyant ils ne voient point,
et qu’en entendant ils n’entendent ni ne comprennent. »
Les paraboles étaient faciles à entendre… mais impossibles à comprendre sans foi.
Le peuple entendait les mots, mais ils n’avaient pas la clé pour en découvrir le sens.
Cette clé, c’était la foi — et le désir de comprendre ce que Dieu veut vraiment nous enseigner.
Et c’est encore vrai aujourd’hui.
La sagesse de Dieu est là, disponible pour tous.
Mais Il veut qu’on vienne à Lui dans la foi, convaincus que Sa vérité est la meilleure.
Paul nous le rappelle puissamment dans 1 Corinthiens 1.18-25 :
« La prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent,
mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. »
Le monde voit la sagesse de Dieu comme une blague.
Mais pour ceux qui croient, c’est la puissance et la sagesse de Dieu.
Ce que le monde appelle « folie », Dieu l’utilise pour sauver ceux qui croient.
Alors, la vraie question est là :
Sommes-nous prêtes à venir à Dieu avec foi,
à croire que Sa sagesse est la meilleure,
et à recevoir ce qu’Il veut nous donner ?
Pour faire cela, je dois venir avec une dernière attente :
3. Je dois avoir confiance que les voies de Dieu sont vraiment les meilleures.
La sagesse de Dieu, ce n’est pas seulement une bonne idée à suivre.
C’est le reflet parfait de qui Dieu est.
Un Dieu parfaitement saint ne dira jamais qu’un choix pécheur est le meilleur pour moi.
Jamais.
Un Dieu parfaitement aimant, plein de grâce et de compassion, ne voudra jamais que je souffre inutilement.
Il y aura toujours un but plus grand.
Un Dieu parfaitement juste fera toujours justice :
le mal sera puni, et le bien récompensé. Peut-être pas tout de suite, mais un jour.
Un Dieu parfaitement patient n’arrivera jamais trop tard,
et ne se précipitera jamais non plus.
Alors la vraie question, c’est :
Est-ce que je vais le croire ?
Est-ce que je vais lui faire confiance ?
L’un des versets les plus aimés et redoutés des chrétiens, c’est Romains 8.28 :
« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »
Pour beaucoup, ce verset est une source énorme de réconfort.
Dieu sait tout.
Dieu est parfait.
Et Il œuvre tout pour notre bien et pour Sa gloire.
Mais pour ceux qui traversent des moments douloureux, ce verset… peut sembler dur à avaler.
Si Dieu sait ce qui est bon, alors pourquoi ça ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi moi ?
Et c’est là que la confiance entre en jeu.
La vraie sagesse, ce n’est pas simplement savoir intellectuellement que Dieu est parfait.
C’est croire profondément que Dieu sait ce qui est le mieux pour moi,
même quand ça fait mal maintenant.
C’est ce que Paul écrit aussi dans Romains 8.18 :
« Les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir
qui sera révélée pour nous. »
Tout ce que je désire tant ici-bas…
Les petites choses que je crois indispensables,
les décisions que je refuse de lâcher,
les blessures que je ne comprends pas…
seront oubliées dans la présence de Dieu.
Quand nous verrons le tableau final,
le plan complet que Dieu avait pour nos vies,
on comprendra.
Et on dira :
« Tes voies étaient vraiment les meilleures.«
Mais on ne saura jamais, si on n’accepte pas de venir à Dieu, sincèrement, avec foi, et demander Sa sagesse pour aujourd’hui. Et demain. Et tous les demains après.
Jusqu’à ce que Jésus revient.
Moins comme moi, plus comme Dieu
Et voilà.
Cette série touche à sa fin :
Moins comme moi, plus comme Dieu.
J’espère que tu as été encouragé, défié, et poussé à désirer ressembler davantage à notre Dieu extraordinaire.
Les attributs de Dieu sont comme les facettes d’un diamant parfaitement taillé —
ils capturent la lumière, la beauté, et reflètent combien Dieu est digne d’être connu, aimé, et imité.
On ne regrettera jamais d’avoir cherché à être moins comme nous, et plus comme Lui.
Et ce n’est qu’un début.
Il y a tant d’autres aspects du caractère de Dieu à découvrir.
Alors continue de creuser, d’apprendre, de grandir —
pour devenir de plus en plus comme Lui.
À très bientôt,
et à la prochaine.








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