Première Partie: Comment recevoir le pardon de Dieu
Tu as déjà entendu l’expression : « “Les choses les plus précieuses ne s’achètent pas.» ?
Ça semble un peu trop beau pour être vrai, non ? Et pourtant, beaucoup de plaisirs simples qu’on goûte chaque jour nous sont offerts… gratuitement.
L’air qu’on respire. La chaleur du soleil. Même la pluie—surtout si, comme moi, tu habites dans le nord de la France !
On naît dans ce monde sans rien devoir, du moins en apparence, et pendant une bonne partie de l’enfance, on vit sans trop se soucier du prix des choses.
Mais en grandissant, quelque chose change.
On commence à réaliser que même ce qu’on croyait “gratuit” a souvent un coût. Il y a un prix à payer pour cette liberté qu’on tient parfois pour acquise—et c’est souvent quand c’est nous qui devons le payer qu’on s’en rend compte.
Et là, on comprend quelque chose de profond : même les dons les plus simples sont… des cadeaux. Offerts par notre Père céleste, si bon et généreux.
Et le plus grand de tous ces cadeaux ?
Celui qui répond à notre besoin le plus profond ?
Il a coûté un prix que peu d’entre nous auraient été prêts—ou capables—de payer.
En fait, Dieu a payé ce prix pour racheter ses enfants d’une dette qu’ils n’auraient jamais pu rembourser.
Et ça nous amène à une question bouleversante :
Quel est le prix que Dieu a été prêt à payer pour racheter ses enfants de la dette de leur péché ?
C’est ce qu’on va explorer aujourd’hui dans la première partie de notre série en deux épisodes : Pardonne comme Dieu pardonne. Allons-y !
Combien ça coûte, vraiment ?
Tu as déjà eu un choc en passant à la caisse au supermarché ?
Je suis sûre que je ne suis pas la seule. Mon caddie est presque vide, mais mon ticket… lui, il fait deux kilomètres !
Et c’est pareil ailleurs, pas vrai ? À la pompe, au resto, même chez le coiffeur.
On commence à se poser des questions sur nos habitudes.
Est-ce que j’ai vraiment besoin du dentifrice de marque, ou est-ce que la version générique ferait aussi bien l’affaire ?
Et même si j’ai très envie de cette tablette de chocolat… ben, je vais peut-être hésiter avant de la mettre dans le caddie.
Je me demande : “Est-ce que ça vaut vraiment le prix ?”
Plus que jamais, je me surprends à réfléchir, pas seulement au coût des choses, mais à leur valeur.
Par exemple, cette fameuse tablette de chocolat : elle a un prix, oui.
Il y a eu les ingrédients, l’emballage, le transport, les salaires, la marge du magasin… tout ça entre en compte.
Mais quand je regarde le prix, je me demande surtout : “Est-ce que ça vaut ça pour moi?”
Et parfois, même si ça coûte plus cher que ce que j’avais prévu… je la prends.
Après tout, c’est du chocolat.
Mais si je trouve que ça ne les vaut pas, elle restera tristement sur l’étagère.
Tout ça pour quelque chose que je vais manger… et oublier dans dix minutes.
Alors… qu’en est-il des choses vraiment importantes ?
Comment est-ce qu’on choisit ce qu’on va valoriser ?
Est-ce qu’on réfléchit au coût de nos choix quotidiens ?
Et à la fin de notre vie, est-ce qu’on pourra dire : “Oui, ça valait le prix que j’ai payé” ?
Ou bien… est-ce qu’on risquera un regret bien plus terrible que celui d’un mauvais achat—
le regret d’avoir troqué notre âme éternelle contre des plaisirs temporaires ?
Ça me fait penser à cette question percutante que Jésus a posée à ses disciples dans Marc 8:36-37 :
« Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? Que donnerait un homme en échange de son âme ? »
Quelle question…
Et le pire ?
C’est que la paix avec Dieu, une vraie relation avec Lui, ce n’est pas quelque chose qu’on peut acheter.
Ce prix-là a été fixé bien avant notre naissance.
Pour comprendre cette réalité en profondeur, il faut revenir tout au début de l’histoire humaine—
au moment d’un échange tragique et insensé.
Et depuis cet instant… plus moyen de faire marche arrière.
Mais Dieu, dans son amour et sa grâce incroyables, a payé le prix pour nous racheter.
Pour nous ramener à Lui.
Voyons ensemble comment cela s’est passé.
Un échange coûteux
Au commencement, Dieu a tout créé. Absolument tout. À partir de rien.
Il n’existe rien dans cet univers qui soit en dehors de Son amour ou de Ses soins.
Et parce que Dieu est amour, et qu’Il est généreux par nature, Il a fait ce qu’Il aime faire : Il a donné.
Dieu a tout donné à l’homme et à la femme qu’Il avait créés — Adam et Ève. Il leur a confié toute la création pour qu’ils en prennent soin et la cultivent. Il ne leur a rien refusé. Tous les cadeaux merveilleux qu’Il avait préparés… Il les leur a remis.
Sauf une seule chose.
Il y avait une chose, au milieu de tous ces dons, que Dieu leur a demandé de ne pas toucher. Et c’était pour une bonne raison, car ce n’était pas un cadeau. C’était un terrible échange.
Il y avait un arbre. Et un fruit. Ce fruit n’était pas l’un des bons cadeaux de Dieu. C’était le résultat catastrophique du rejet volontaire des dons de Dieu par Satan.
L’arbre de la connaissance du bien et du mal n’aurait jamais dû exister. Il n’aurait dû y avoir qu’un seul Dieu bon, qui donne de bons cadeaux à Ses créatures, pour qu’ils vivent avec Lui, dans Sa présence, pour toujours.
Uniquement et toujours… le bien.
Mais c’est Satan qui a introduit le “pas bien”, le mal, au moment où il a choisi de se placer au-dessus de Dieu.
Et même si ce choix est douloureux à imaginer, il n’a pas surpris Dieu.
Dieu savait — bien avant la chute de Satan — ce qu’il allait choisir.
Il savait aussi à quel point cette rébellion allait bouleverser le monde, et tout ce qu’Il avait créé bon.
Dieu connaissait d’avance les choix que l’humanité ferait.
Il savait quelles conséquences terribles découleraient de leur désobéissance : la mort, la séparation d’avec Lui, la rupture d’une relation parfaite.
Dieu savait… et pourtant, Il a quand même créé l’homme.
Il a quand même planté l’arbre.
Parce que l’amour implique un vrai choix.
Alors, Dieu a mis en garde Ses enfants. Il les avait créés pour refléter Sa gloire, et Il les a prévenus en Genèse 2 : 16-17:
Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement.
Adam et Ève ne savaient pas ce que signifiait la mort. Ils n’avaient jamais vu la mort. Et ils n’en avaient pas besoin. Dieu leur a dit clairement : « Ne faites pas ça. » Tout le reste était permis, sauf ça.
Dieu n’était pas cruel en leur interdisant le fruit. Il les aimait tellement qu’Il ne voulait pas qu’ils souffrent. Ils avaient le choix, mais ils avaient aussi reçu Ses instructions. Et Ses instructions étaient claires. S’ils L’aimaient et Lui faisaient confiance, ils obéiraient.
Mais ils n’ont pas écouté.
Ils ont choisi de désobéir.
Ils ont échangé la vie, le bien, l’abondance… contre la mort.
Ils ont choisi eux-mêmes au lieu de leur Dieu.
Ils ont choisi le péché.
Et le péché a un prix. Un prix terrible : la mort.
À ce moment précis, une sorte de dette s’est créée entre l’humanité et Dieu.
Imagine une facture, un relevé de compte.
D’un côté : Dieu, le Créancier. Celui qui a tout donné.
De l’autre : l’humanité, qui avait tout reçu.
Mais en désobéissant, en choisissant le seul fruit défendu, Adam et Eve ont contracté une dette qu’ils ne pouvaient pas rembourser.
Et quand Dieu est venu leur parler de leur choix… ils n’ont pas demandé pardon.
Ils n’ont pas confessé leur faute.
Ils ont continué à pécher. Ils se sont rejeté la faute, l’un l’autre… jusqu’à accuser Dieu Lui-même à travers le serpent qu’Il avait créé.
Et chaque nouveau péché creusait la dette. Toujours avec le même prix à payer : la mort.
Mais Dieu, dans Son amour extraordinaire, a choisi une autre voie.
Il a choisi… la grâce.
Même s’ils ne sont pas venus vers Lui pour demander pardon, Il a pourvu à leur besoin le plus profond.
Oui, il y a eu des conséquences. Ils ont été séparés de l’Éden, du lieu parfait que Dieu avait créé pour eux. Leur relation avec Dieu ne serait plus jamais la même. Et la mort, comme annoncé, finirait par arriver.
Mais Dieu leur a offert une solution provisoire.
Il a accepté qu’un animal innocent meure à leur place, en guise de paiement temporaire.
Et surtout… Il a promis l’espoir. Un rachat.
Un paiement définitif qui avait été décidé avant même que le péché entre dans le monde.
Dieu dit au serpent, en Genèse 3 :15 :
Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.
Avant que Satan fasse son choix de rejeter le bien, Dieu avait déjà prévu Sa réponse.
Avant que le tout premier péché soit commis, Dieu avait déjà choisi… le pardon. Et un moyen d’échapper à la condamnation de nos péchés.
Et c’est ça, le cœur de ce qu’on explore ensemble :
Jésus, dans Son amour parfait, a décidé de payer d’avance la dette d’une humanité encore non créée. Avant même « la fondation du monde, » Jésus s’est porté volontaire de venir s’occuper de notre péché, comme nous lisons en 1 Pierre 1 :18-20:
…vous savez que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache; prédestiné avant la fondation du monde…
Le Sauveur allait venir. Mais il fallait attendre.
Adam et Eve n’avaient pas vu l’accomplissement de cette promesse. A chaque naissance, Eve s’est peut-être posée la question, « Est-ce lui qui nous sauvera de notre péché ? » Mais ce n’était pas encore le moment. Il fallait attendre longtemps. Adam et Eve ont dû regarder en horreur à chaque génération qui se levait, pire que celle d’avant, ne commettant que péché sur péché.
Adam et Ève avaient choisi le péché, oui, mais chaque génération après eux a fait les mêmes choix tragiques. La dette ne cessait de grandir. Dieu acceptait toujours un substitut pour payer temporairement le prix du péché, mais ce n’était jamais définitif. Chaque péché devait encore être payé par la mort. C’était un cycle sans fin de péché et de sacrifice.
En Hébreux 10 :3-4 nous montre la futilité de ces sacrifices :
Mais le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices; car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés.
Dieu acceptait les sacrifices des animaux, pour un temps. Pour montrer le besoin d’un sacrifice pour le péché. Mais les sacrifices établis dans la loi n’ôtaient pas le péché. Ils couvraient la dette, pour un moment.
Mais, au moment exact choisi par Dieu, pas une minute trop tôt, Jésus est venu dans le monde. Totalement homme, totalement Dieu. En tant qu’homme, Jésus pouvait vivre dans un corps de chair. En tant que Dieu, Il pouvait vivre parfaitement. En tant qu’homme, Son corps pouvait mourir. En tant que Dieu, Il pouvait ressusciter.
Romains 5 :19-21 nous l’explique si bien :
Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes. Or, la loi est intervenue pour que l’offense abonde, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé,afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce règne par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur.
Voici le plan de secours promis. Par amour pour l’humanité, Dieu a pris sur Lui-même la dette du péché, et Il l’a payée entièrement à la croix. Chaque péché, depuis le tout premier jusqu’au dernier, a été couvert par le sacrifice parfait de Jésus. Plus besoin d’un autre. Comme Jésus l’a crié sur la croix : « Tout est accompli ! »
L’humanité, oui, mais moi aussi
Et non seulement Jésus a payé la dette de l’humanité entière, mais aussi celle de chaque personne. Moi aussi, j’ai une dette personnelle envers Dieu, parce que moi aussi, je choisis le péché. Je veux faire ma volonté. Je veux désobéir aux commandements de Dieu. J’ai aussi une dette que je ne peux pas rembourser… sauf par ma propre mort.
Les croyants d’avant, qui regardaient avec foi vers la promesse d’un Sauveur, ont été pardonnés. Et toi, moi, nous qui regardons maintenant en arrière vers la croix, nous pouvons l’être aussi. Si je place ma foi en Lui, sa perfection est appliquée à mon compte. Ma dette est effacée.
N’importe qui peut avoir une ardoise effacée. Tout le monde peut être libre du poids de son péché. Jésus a ouvert la porte pour que tous ceux qui croient—peu importe d’où ils viennent ou ce qu’ils ont fait—soient pardonnés.
Prends un instant pour y réfléchir. C’est fou, non ? L’amour de Dieu pour toi, pour moi, pour nous tous. Jésus, qui n’a jamais péché, a pris nos fautes et a payé le prix ultime. Puis Il est ressuscité, victorieux sur le péché et la mort.
Et maintenant, Il offre ce pardon… gratuitement. On n’a rien à faire. On a juste à croire.
Revenons un instant à notre image de factures et des dettes. En Jean 3 :16, nous lisons dans la première partie de ce verset :
Car Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné Son Fils unique…
Dieu a pris un chèque tiré de sa banque de grâce et a payé la dette de péché de l’humanité. Cette dette est annulée. Le voile du Temple s’est déchiré en deux. Il n’y avait plus de condamnation. La voie envers Dieu est maintenant ouverte et libre.
Ensuite, il y a le deuxième partie de Jean 3 :16 :
…afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
Il y avait un chèque fait au nom de l’humanité, mais il y avait aussi un deuxième chèque… écrit à mon nom.
Ce chèque a été rempli au même moment que le premier. Jésus a payé ma dette depuis « la fondation du monde. » Même avant ma naissance, avant mon premier péché. Dieu se tenait prêt à tout pardonner.
Pour que ma dette personnelle soit effacée, pour que je puisse vivre une relation restaurée avec Dieu, je dois accepter que Jésus ait fait un paiement uniquement pour moi. Pour mes pensées mauvaises. Pour mes désirs égoïstes. Pour mes actes injustes. Pour mes doutes, mes peurs, ma rébellion.
Jésus a tout payé.
Je dois choisir quoi faire de ce chèque écrit à mon nom.
Je peux soit accepter ce cadeau précieux que Jésus m’offre, soit le rejeter.
Si j’accepte Son don, alors Sa perfection sans péché est appliquée à mon compte, ma dette est payée, et je suis libre.
Si je choisis de le rejeter, un jour je mourrai physiquement, mais je devrai aussi me tenir devant Dieu avec ma dette de péché encore impayée. Et ce jour-là, il n’y aura pas de deuxième chance. Il faudra que je paie moi-même cette dette, et sois séparée de Dieu pour toujours.
Romains 6 :23 nous le rappelle :
Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.
Peut-être que tu n’as jamais entendu tout ça comme ça avant.
Peut-être que tu te demandes si ce pardon est aussi pour toi.
La réponse est oui. Mille fois oui.
Jésus t’appelle—pas pour te condamner, mais pour te sauver, te libérer, te relever, t’aimer.
Et si tu veux en parler, prier avec quelqu’un, ou juste poser des questions, je serais honorée de marcher un petit bout de chemin avec toi. Je t’encourage à aller vers le site intentionnelles.com et laisser un commentaire sur le site. Je prendrai le temps personnellement pour répondre à tes questions.
Trop beau pour être vrai
Beaucoup de gens rejettent l’idée qu’un Dieu d’amour puisse envoyer quelqu’un en enfer. Et à première vue, ça peut sembler logique.
Mais ce qu’on oublie, c’est que nous sommes déjà sur cette route-là.
Nous sommes nées condamnées. Et Dieu, dans Son amour, a fait tout ce qu’Il pouvait pour nous sauver.
Mais Il ne nous forcera jamais à accepter Son pardon. Il respecte encore notre choix.
Mais quand on regarde la réalité de nos deux destinations possibles… il ne devrait même pas y avoir de débat.
Pourquoi choisir la mort, la séparation éternelle, la souffrance… alors que la vie nous est offerte gratuitement ?
Souvent, c’est parce qu’on ne croit pas que Dieu disait vrai.
Le problème, alors, ne vient pas de Dieu… mais de notre propre incrédulité.
Dieu appelle Son salut un don. Un don est fait par amour pour être accepté. Il ne faut pas le mériter. Il suffit de tendre la main et saisir par la foi ce cadeau extraordinaire.
Parfois les gens rejettent totalement ce cadeau. Trop facile, trop simple. Trop beau pour être vrai.
Et pourtant, Dieu dans Son amour, dans Sa miséricorde, promet de nous pardonner, si nous voulons bien accepter Son cadeau. Et un Dieu parfait ne peut pas mentir.
Qu’est-ce qu’on a à perdre en croyant Dieu à Sa Parole? Rien. Qu’est-ce qu’on a à gagner ? Tout.
Ma dette pardonnée
Alors, comment appliquer ce paiement à mon compte devant Dieu?
1. Je crois que je suis pécheur, condamnée sans espoir devant Dieu.
Romains 3 :10-12 me rappelle :
Il n’y a point de juste,
Pas même un seul;
Nul n’est intelligent,
Nul ne cherche Dieu;
Tous sont égarés, tous sont pervertis;
Il n’en est aucun qui fasse le bien,
Pas même un seul.
En plus de cela, il n’y a absolument rien que je peux faire pour payer pour mes péchés. Je suis en banqueroute total devant Dieu. Je dois le laisser régler ma dette à ma place :
Ephésiens 2 :8-9 nous l’explique si bien :
Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.
2. Je crois que Jésus a payé ma dette avec Sa propre vie.
Et je demande pardon à Dieu, non pas à cause de ce que je peux faire… mais à cause de ce que Jésus a déjà fait. En Tite 3 :4-5, Paul nous rappelle :
Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et Son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bainde la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit.
C’est comme ça que Dieu nous pardonne.
Parfaitement. Complètement.
Sans condamnation.
Sans menace de rejet ou de représailles.
Avant même le tout premier péché de l’humanité, Dieu savait déjà comment Il allait pardonner.
Et Il est toujours prêt à nous pardonner aujourd’hui, chaque fois que nous choisissons de Lui désobéir.
3. Je confesse avec ma bouche ce que j’ai cru en mon cœur.
En 1 Corinthiens 10 :9-10, Paul le dit si bien :
Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut.
Dieu promet de nous pardonner. Il termine sa pensée au verset 13 :
Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
Le même « quiconque » que Dieu a aimé en Jean 3 :16, Dieu promet de sauver si on l’appelle par la foi.
Quel Dieu incroyable. Quel amour.
Pardonner comme Dieu me pardonne ?
Voilà comment fonctionne le pardon de Dieu.
D’abord, Dieu a décidé de pardonner à l’humanité avant même le premier péché. Jésus a choisi « avant la fondation du monde » de venir sur terre pour sauver l’humanité.
Ensuite, Dieu choisit de me pardonner, moi, individuellement, pour mes péchés contre Lui. Je peux retrouver une relation avec le Dieu de l’univers quand je crois que Jésus est mort pour payer pour mon péché.
Quelle grâce incroyable !
Mais pendant qu’on célèbre ce pardon pour nous, Dieu nous rappelle aussi ceci :
Il nous appelle à pardonner les autres… comme Lui, Il nous a pardonnés.
Et même si ce commandement semble difficile—et il l’est—il n’est pas impossible.
Parce que Sa grâce ne s’arrête pas au pardon qu’on reçoit…
Elle continue, en nous donnant la force de pardonner à notre tour.
Alors, je t’invite à revenir pour le prochain épisode.
On va apprendre ensemble à pardonner… comme Dieu pardonne.








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