Deuxième Partie: Comment donner le pardon aux autres
Bienvenue à nouveau !
Dans l’épisode précédent, on a parlé du cadeau incroyable qu’est le pardon de Dieu envers l’humanité — et puis envers chacun de nous, personnellement.
Et aussi extraordinaire que soit ce cadeau, il est parfois très difficile pour moi de suivre l’exemple de Dieu. De faire preuve de la même grâce envers ceux qui me blessent. De traiter les autres avec autant de miséricorde que Dieu l’a fait pour moi.
Tout simplement, de pardonner comme Dieu pardonne.
Peut-être que toi aussi, tu te retrouves dans cette situation aujourd’hui. Tu sais que Dieu veut que tu pardonnes… mais honnêtement, tu n’en as pas envie. La douleur est encore trop présente, ou bien ça dure depuis trop longtemps.
Ou alors, tu veux bien pardonner… mais tu ne sais pas comment faire pour vraiment lâcher la douleur, le poids, la souffrance. Peut-être que trop de temps s’est écoulé. Peut-être même que la personne est décédée, et tu te dis qu’il est trop tard.
Est-ce qu’on peut vraiment pardonner, en toutes circonstances, à tout moment ?
Oui. Pas facilement, pas rapidement, mais oui.
On peut tous vivre cette liberté : non seulement celle d’être pardonné, mais aussi celle de ne plus retenir les fautes des autres contre eux.
Mais comment faire ? C’est ce qu’on va découvrir ensemble, dans cette deuxième partie de notre série : Pardonne comme Dieu pardonne.
Simple, mais pas facile…
Quand mon mari et moi nous sommes mariés, j’ai vite compris que ce serait difficile d’avoir une vraie dispute avec lui. Il cédait très vite. Du coup, ça ne valait pas la peine de continuer à me battre.
Mais ce qui était encore plus frustrant, c’est qu’il avait souvent « raison » dans nos discussions. Et moi, je me retrouvais souvent à devoir avouer que j’avais eu une mauvaise attitude, ou que j’avais fait le mauvais choix.
Je m’approchais donc de lui, bien honteuse : « J’ai quelque chose à te demander pardon pour… »
Mais avant même que je puisse finir ma phrase, il me disait :
« Je te pardonne. »
Alors oui, dit comme ça, ça a l’air merveilleux… mais en tant qu’explicatrice professionnelle (oui, c’est un métier), c’était pas du tout la réaction que j’espérais.
Moi, j’avais besoin de clore le dossier. D’expliquer ce que j’avais mal fait. De demander pardon. De promettre que ça n’arriverait plus.
Mais mon mari ne voulait pas en entendre parler. Il m’a expliqué, très calmement, qu’il avait pris une décision avant même notre mariage : qu’il me pardonnerait.
Peu importe quoi.
Toujours.
Pour tout.
Et même si c’était censé être rassurant et libérateur… je t’avoue que j’ai eu un peu de mal à m’y faire. Je me demandais : Mais qui est cet homme que j’ai épousé, qui pardonne si facilement ?
Recevoir un tel pardon, c’est merveilleux… mais un peu suspect aussi. Est-ce qu’il ne gardait pas de la rancune, quelque part ? Est-ce qu’il ne finissait pas par accumuler les reproches en silence ?
Mais au fil des années, j’ai compris que non. Mon mari avait appris un secret que Dieu nous révèle dans Sa Parole :
Il y a plus de liberté, plus de paix, plus de joie dans la vie quand on apprend à pardonner comme Dieu pardonne.
Mais attention : ce n’est facile pour personne. Moi la première.
On veut que justice soit faite. On veut que les autres paient pour le mal qu’ils nous ont fait.
Et peut-être que, pendant un moment, ça peut sembler juste ou même satisfaisant. Mais à long terme, garder de la rancune, c’est comme une maladie qui ronge notre joie, notre énergie et nos relations.
En même temps, pardonner, ça nous semble… trop dur. Trop coûteux. Pas juste, franchement.
Pourquoi est-ce que je devrais libérer l’autre après ce qu’il m’a fait ? Pourquoi ne devrait-il pas payer ?
Jésus, raconte-moi une histoire
Jésus avait bien anticipé cette difficulté qu’on aurait, toi et moi, en tant qu’enfants de Dieu. Il savait que ce serait un combat de pardonner aux autres. Alors, pour nous aider à comprendre ce que Dieu attend de nous, Jésus a raconté une histoire à la fois très parlante… et facile à s’approprier.
Dans Matthieu 18:21, Pierre pose à Jésus une question toute simple — et probablement une question qu’on s’est tous posée au moins une fois :
Alors Pierre s’approcha de lui, et dit: Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi? Sera-ce jusqu’à sept fois ?
Pierre, à ce moment-là, pensait sûrement être plutôt généreux. Faut dire que, dans la tradition juive, on n’était censé pardonner que trois fois à quelqu’un… après quoi, c’était fini. Alors sept fois, c’était déjà le double !
Mais Jésus répond avec une image d’un pardon complètement démesuré :
Jésus lui dit: Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.
Autrement dit : ne compte pas. Ne tiens pas de registre. Dieu veut qu’on pardonne. Point final.
Et là, ça devrait nous rappeler l’image qu’on a vue dans l’épisode précédent : Dieu comme créancier, nous comme débiteurs. Dieu avait déjà décidé, avant même que l’humanité ne pêche, qu’il pardonnerait. Tous les péchés. Peu importe la gravité, peu importe combien de fois ils seraient commis. Le prix pour chaque péché ? La mort. Et Jésus a payé ce prix, une bonne fois pour toutes, à la croix. Chaque faute, grande ou petite, a été effacée d’avance.
Pardonner comme Dieu pardonne, c’est un choix. Je choisis de pardonner. Toujours. À chaque personne. Pour chaque offense. Peu importe la gravité. Peu importe la fréquence. Et, même si ça semble fou… je peux choisir de pardonner avant que la faute soit commise. Comme mon mari l’a fait avec moi.
Simple, non ? Mais loin d’être facile. L’obéissance ne l’est jamais vraiment.
Mais voici le fond du problème : il n’existe aucune offense qu’une personne pourrait me faire qui soit pire que ce que moi, j’ai fait envers Dieu. Et Jésus… a tout pardonné. Absolument tout. Donc, si je suis vraiment son enfant, je devrais aussi apprendre à pardonner comme Lui.
Et tu sais quoi ? Pierre, lui aussi, avait du mal à l’accepter. Alors Jésus continue avec une parabole puissante, qui parle à notre besoin de recevoir le pardon… et aussi à notre besoin de pardonner aux autres.
Dans Matthieu 18:23-27, Jésus nous dit :
C’est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs.
Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents.
Comme il n’avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu’il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu’il avait, et que la dette fût acquittée.
Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit: Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout.
Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette.
Jésus raconte ici une histoire de pardon extrême. Le roi fait le point avec ses serviteurs, et l’un d’eux lui doit une somme astronomique. Jésus ne dit même pas comment ce serviteur s’est retrouvé dans une telle dette. Ce n’est pas le plus important.
Ce qui compte, c’est qu’il était impossible de rembourser. Peu importe les efforts, les promesses, les bonnes intentions… c’était trop tard. Il n’y avait aucun espoir.
Mais le roi, rempli de compassion, fait un choix incroyable : il annule toute la dette. Complètement. Plus rien à rembourser. Aucune pénalité. C’était comme si la dette n’avait jamais existé.
C’est une image bouleversante de ce que Dieu fait pour nous. Nous sommes ce serviteur. Nous devons une dette qu’on ne pourra jamais rembourser à Dieu. Mais par Sa grâce, grâce au sacrifice de Jésus, tout est effacé. Il nous suffit de le croire, et de le demander.
Mais malheureusement, l’histoire ne s’arrête pas là. Jésus continue avec la suite de la parabole, dans les versets 28 à 30 :
Après qu’il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et l’étranglait, en disant: Paie ce que tu me dois.
Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait, disant: Aie patience envers moi, et je te paierai.
Mais l’autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu’à ce qu’il ait payé ce qu’il devait.
Ce serviteur venait d’être pardonné d’une dette impossible. Et pourtant, dès qu’il croise un collègue qui lui doit une somme bien moindre, il exige tout. Il refuse de faire preuve de compassion. Pas de patience. Pas de grâce. Rien.
Et pourtant, son compagnon lui adresse exactement les mêmes mots qu’il avait lui-même adressés au roi ! Mais cette fois, il n’y a pas de pardon. Juste colère, violence, punition.
Ce serviteur n’avait pas appris à pardonner comme il avait été pardonné.
Et le roi ? Voici sa réaction, dans les versets 31 à 34 :
Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.
Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit: Méchant serviteur, je t’avais remis en entier ta dette, parce que tu m’en avais supplié;
ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi?
Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il ait payé tout ce qu’il devait.
Le roi est en colère. Et c’est légitime. Il avait montré une telle compassion… et son serviteur n’avait rien retenu. Il ne voulait pas pardonner à son tour. Alors, le roi lui rappelle la vraie valeur de la dette. Et cette fois, il doit payer de sa vie.
Et Jésus conclut avec cette phrase marquante, au verset 35 :
C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur.
Attention, ce verset ne dit pas qu’on perd son salut si on ne pardonne pas. Ce n’est pas une condition pour être sauvé. Mais Jésus explique ici qu’un vrai enfant de Dieu se reconnaît à sa capacité à pardonner.
Être chrétienne, c’est reconnaître qu’on est pécheur et qu’on a besoin de pardon. C’est accepter que Jésus ait tout payé. Et ça veut dire qu’on est libre. Vraiment libre.
Alors, comment pourrait-on être enfant d’un Dieu qui pardonne… et refuser de pardonner aux autres ?
Bien sûr, on ne dirait jamais clairement qu’on refuse d’obéir au commandement de Dieu de pardonner. Mais on peut dire des choses comme :
« Je ne peux pas pardonner. C’est impossible. »
Et c’est vrai que, par nous-mêmes, il est impossible de pardonner à quelqu’un. Mais Dieu ne s’attend pas à ce qu’on pardonne avec nos propres forces. Ce qu’Il veut, c’est qu’on transmette aux autres le pardon qu’on a nous-mêmes déjà reçu.
Quand Jésus a envoyé ses disciples en mission, Il leur a dit dans Matthieu 10:8 :
« Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. »
Les disciples, eux-mêmes, n’étaient pas capables de faire tout ça. Mais Jésus leur a donné la puissance, l’autorité, et les moyens nécessaires pour accomplir Sa volonté. Ils ont reçu gratuitement, ils devaient donc donner gratuitement.
C’est la même chose avec le pardon. Ce n’est pas ton pardon que tu donnes. C’est le pardon de Dieu que tu transmets.
Alors, au lieu de dire « Je ne peux pas pardonner », on devrait avoir l’honnêteté de dire : «Je ne veux pas pardonner. » Et c’est à ce moment-là qu’on peut prier et demander l’aide de Dieu. Il prend plaisir à faire l’impossible, en nous et à travers nous. Il suffit d’accepter de s’humilier, de reconnaître que c’est impossible pour nous, mais possible pour Lui… et de Le laisser agir.
Autre phrase qu’on dit souvent :
« Tu ne sais pas ce qu’il m’a fait. »
C’est vrai, certaines offenses sont plus faciles à pardonner que d’autres. Un malentendu entre amis, par exemple, peut se régler assez rapidement. Mais les trahisons, les blessures graves, ou les douleurs plus profondes comme l’infidélité dans un mariage… tout ça, c’est bien plus difficile à pardonner. Plus le péché semble grand, plus ça fait mal… et plus le pardon semble impossible.
Mais rappelle-toi l’image de notre dette envers Dieu. Quand est-ce que Dieu a choisi de pardonner à l’humanité ? Il l’a fait avant même la première faute. Jésus est « l’Agneau immolé dès la fondation du monde ». Avant que le péché entre dans le monde, Dieu avait déjà décidé de pardonner tous les péchés — sans exception. Il a fixé le même prix pour chaque péché : la mort. Et Il a payé ce prix en mourant sur la croix.
Imaginons maintenant une autre facture — cette fois, une dette que quelqu’un aurait envers toi. Dans Éphésiens 4:31, on lit la liste de nos réactions naturelles quand on est blessé :
« Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté disparaissent du milieu de vous. »
Quand quelqu’un nous fait du mal, on se sent en droit d’être amère, en colère, ou même de nourrir des pensées mauvaises envers cette personne. On pense que c’est notre «dû».
Mais Dieu veut autre chose pour Ses enfants. Le verset suivant, Éphésiens 4:32, dit :
« Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. »
Dieu ne veut pas qu’on retienne Son amour et Sa miséricorde. Il veut qu’on soit des instruments de Sa bonté, de Sa compassion, et de Son pardon. Et pour ça, il faut renoncer à notre droit à la justice personnelle — tout comme Dieu l’a fait pour nous. On pardonne comme Dieu nous a pardonnées : pleinement, librement, sans mesure.
Peu importe l’offense, elle ne dépassera jamais les péchés que Jésus a déjà portés sur la croix. Et même si c’est difficile, on peut apprendre à choisir de pardonner… dès la première offense.
Voici une autre pensée qui nous vient souvent :
« Il ne le mérite pas. »
Quand quelqu’un nous fait du mal, on a tendance à exagérer ses torts et à minimiser les nôtres. C’est exactement ce que Jésus dénonce avec l’image de la paille et de la poutre dans Matthieu 7. La vérité, c’est qu’aucune de nous ne mérite le moindre acte de miséricorde de la part de Dieu. Si je commence à penser « Il ne mérite pas mon pardon », je dois tout de suite me rappeler : « Moi non plus, je ne mérite pas le pardon de Dieu. Et pourtant, Il m’a tout pardonné. »
Paul écrit dans Romains 5:6-8 :
« Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies… Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. »
Personne ne mérite le pardon. Et pourtant, Christ l’a offert quand même. Alors, je ne pardonne pas parce que l’autre le mérite — je pardonne parce que j’ai été pardonnée moi-même.
Mais parfois, on pense aussi :
« Elle ne m’a jamais demandé pardon. »
C’est vrai, c’est plus facile de pardonner à quelqu’un qui reconnaît ses torts. Mais Dieu attend de nous que nous pardonnions même à ceux qui ne demandent rien ?
Oui. Mais avec une nuance.
Adam et Ève n’ont pas demandé pardon. Et pourtant, Dieu a couvert leur péché avec amour. Le brigand sur la croix n’a pas demandé pardon. Mais il a cru. Et Jésus a vu son cœur.
On ne voit pas les cœurs. Peut-être qu’on voit un changement extérieur, mais on ne peut pas juger les pensées. C’est pour cela que les mots sont nécessaires pour nous de rétablir une relation après une faute.
On peut aussi choisir de pardonner, même si l’autre ne demande rien. Mais attention : le pardon ne signifie pas automatiquement que la relation est restaurée. Il faut que l’autre personne reconnaisse sa faute pour que la relation soit entièrement guérie.
Reprenons l’image de la dette. Dieu m’a personnellement offert un « chèque » pour payer ma dette de péché. Mais si je ne l’encaisse jamais, je resterai coupable devant Lui. Ce ne sera pas la faute de Dieu — Il a tout fait pour me pardonner. C’est juste que je n’ai jamais accepté Son pardon, ma dette reste impayé, et la relation entre Dieu et moi reste brisée.
C’est pareil avec nous et les autres. On peut choisir de pardonner, de renoncer à la colère, à la vengeance, à la justice personnelle… même si l’autre personne ne revient jamais vers nous pour avouer sa faute. Nous sommes libres, même si la relation reste brisée.
Ce qui m’amène à la dernière pensée :
« Je vais pardonner, mais je n’oublierai jamais. »
Tu sais quoi ? L’expression « pardonner et oublier » n’est pas dans la Bible. Dieu sait que nous n’oublions pas facilement. Mais pardonner ne signifie pas que la relation doit être restaurée, ni qu’il n’y aura pas de conséquences.
Parfois, on devra couper une relation. Parfois, il faudra engager des démarches légales. Mais ce qui changera, c’est l’état de ton cœur : plus de colère, plus de rancune, plus de haine. La dette est payée, une fois pour toutes. Même si l’autre personne ne reconnaît jamais sa faute.
Ce n’est pas facile. C’est un processus, un chemin qu’on parcourt avec Dieu, en se souvenant de tout ce qu’Il a déjà pardonné en nous.
On pardonne… comme on a été pardonné.
Pardonner aux autres, c’est possible?
Waouh. Quand je pense à la grandeur de la bonté et de la grâce de Dieu envers moi, je ne peux qu’être profondément touchée et remise en question par ce cadeau si précieux que j’ai reçu. Savoir que je ne mérite absolument pas Sa grâce, et pourtant qu’Il m’a pardonnée pleinement, sans réserve… Comment pourrais-je en faire moins pour ceux qui m’entourent?
Lorsque je réalise vraiment l’étendue de ce que Dieu m’a pardonné, je devrais être submergée de gratitude envers ce Dieu incroyable. Et pourtant, je serais la pire des hypocrites si, comme dans la parabole que Jésus nous a donnée, je refusais de pardonner aux autres de la même manière.
Et toi ?
Es-tu l’une de ces rares personnes – comme mon mari – qui pardonnent rapidement et facilement ? Si oui, il faudra que tu me révèles ton secret !
Mais si ce n’est pas le cas… peut-être qu’il y a quelqu’un que tu as vraiment du mal à pardonner. Une blessure récente, ou peut-être une vieille rancune qui te ronge petit à petit de l’intérieur. Et si aujourd’hui était le jour où tu faisais le premier pas vers la libération ? Et si tu demandais à Dieu de t’aider à pardonner, comme toi-même tu as été pardonnée?
Je l’espère de tout cœur. Parce qu’au fond, garder cette douleur ne nuit pas à l’autre personne. C’est toi que ça blesse. Et ton Père céleste désire tellement mieux pour toi que ce fardeau que tu portes.
Alors pourquoi ne pas Lui demander de l’aide ?
Aujourd’hui est un jour parfait pour relâcher cette douleur.
J’espère que tu le feras.
Il y a encore tant de choses à apprendre sur le pardon – pardonner les autres comme Dieu nous a pardonnées. J’espère que ce podcast t’a encouragée à te plonger dans la Parole de Dieu et à apprendre de Lui, chaque jour.
À très bientôt !








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