Voir nos circonstances à travers la Parole de Dieu
Alors, comment se passe ta journée aujourd’hui ? Est-ce que tout est calme… ou bien tu as l’impression d’éteindre un incendie après l’autre, en te demandant quelle sera la prochaine folie de la journée ?
Je pense qu’on est tous passés par là. Et quand ce genre de journée nous tombe dessus, ça peut très vite nous balayer, nous faire douter de notre bon sens et de notre capacité à gérer. Puis, une fois que la tempête se calme, on se demande : «Mais qu’est-ce qui vient juste de se passer ? Et si ça recommence, qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire ?»
Dans les derniers épisodes, on a parlé de renouveler notre intelligence pour voir Dieu et nous-mêmes à la lumière de Sa Parole. Aujourd’hui, j’aimerais que nous regardons ensemble nos circonstances – ces événements qui semblent parfois complètement hors de contrôle, aléatoires, chaotiques – et qui peuvent nous retourner en tous sens avec leur lot de panique, d’inquiétude, d’incertitude… et, si nous n’y prenons pas garde, de regrets.
Si tu as l’impression d’être bousculée par le grand huit des événements de ta vie, alors ce podcast est là pour t’apporter un peu d’encouragement aujourd’hui. Parce que la Parole de Dieu a beaucoup à dire sur la manière de faire face aux hauts et aux bas de notre existence. Certains de nos personnages bibliques préférés ont découvert que, quand la vie est bouleversée, Dieu est là, tout près. Comme Il l’est pour nous aujourd’hui. Et avec une vision renouvelée grâce à Sa Parole, nous pouvons Le voir, nous aussi.
Allons-y !
La bonne recette
En cuisine, je ne suis pas vraiment du genre à suivre une recette à la lettre. J’avoue que je cuisine plutôt au pifomètre ! J’aime inventer des nouvelles combinaisons d’ingrédients… ce qui est bien pratique en fin de mois, quand il reste juste quelques pommes de terre et les légumes oubliés au fond du frigo. (Un peu de soupe, ça te dit ?)
Par contre, il y a un domaine où je refuse catégoriquement de sortir du script : c’est la pâtisserie. Certains y arrivent, mais pas moi. La pâtisserie, c’est plus une science qu’un art. Et moi, je préfère avoir le résultat attendu plutôt qu’une « originalité » ratée. Mon gâteau au chocolat doit donner… un gâteau au chocolat. Point final.
Quand je pense à ma marche spirituelle, je réalise que Dieu, Lui, a beaucoup de recettes différentes pour nous amener toutes au même résultat. À la fin de nos vies, Son but, c’est que chacun de nous Lui ressemble davantage et Lui rende gloire. Et pour ça, Il a à Sa disposition une multitude d’ingrédients.
Comme enfant de Dieu, je sais qu’un jour je serai en Sa présence, quand Il aura achevé l’œuvre qu’Il a commencée en moi. (Philippiens 1 :6-7) Mais ce qui est beau, c’est que même si chaque chrétienne est sauvée par grâce et finira au ciel, les ingrédients que Dieu utilise dans nos vies sont uniques, adaptés à chacune, aussi uniques que Celui qui nous appelle.
Dans Sa recette, Il y a nos origines, nos cultures, nos familles, nos maisons. Mais parfois aussi des choses que nous n’aurions jamais choisies nous-mêmes : une tragédie, une maladie, un accident, la perte d’un être cher. Parfois, c’est une bénédiction inattendue, ou au contraire une épreuve bouleversante. Dieu peut utiliser la richesse ou la pauvreté, un mariage heureux ou une famille brisée, des enfants obéissants ou rebelles, pour accomplir Ses desseins en nous. Les tempêtes, le soleil, la douleur comme la joie… tout est soigneusement dosé pour que Son œuvre avance dans nos vies.
Alors, qu’est-ce que Dieu est en train de « cuisiner » dans ta vie aujourd’hui ? Lui seul le sait. Et notre rôle, comme Ses enfants, c’est d’apprendre à Lui faire confiance dans toutes les saisons, faciles ou difficiles. Parce que souvent, face aux hauts et aux bas de la vie, notre réflexe c’est soit de dériver passivement, soit de nous débattre de toutes nos forces contre ce que Dieu est en train de faire.
Mais si nous arrivons à regarder nos circonstances à travers le prisme de la Parole de Dieu, alors nous commençons à entrevoir qui Il est, au milieu du processus. Et peut-être… apprendre à Lui faire un peu plus confiance au fil des jours.
Voici quelques vérités sur nos circonstances, vues à travers le regard de la Parole de Dieu.
Toutes nos circonstances passent entre les mains aimantes de Dieu.
Quand tout va bien dans nos vies, c’est facile de croire que Dieu orchestre les choses, n’est-ce pas ? Mais quand un imprévu surgit – un accident de voiture, une facture énorme, ou un licenciement – là, c’est beaucoup plus difficile de croire que Dieu permet quelque chose d’aussi dur dans la vie de l’un de Ses enfants, pas vrai ?
Alors, comment apprendre à bien vivre dans les bons comme dans les mauvais moments ? En nous rappelant que rien – absolument rien – ne nous arrive sans que Dieu l’ait d’abord permis. Toutes les circonstances de notre vie passent par Son omniscience, Sa toute-puissance et Son amour. Et à travers tout ça, Dieu ne nous abandonne pas à nos circonstances. Il est là, tout près, dans les meilleurs comme dans les pires moments.
Les prophètes de l’Ancien Testament annonçaient le jugement de Dieu parce que Son peuple rejetait sans cesse Son autorité. Et même si ce jugement était totalement mérité à cause de leur rébellion, Dieu n’a jamais abandonné Son peuple. À chaque annonce de catastrophe à venir, Dieu y ajoutait une promesse : « Je serai avec vous, et Je vous restaurerai.» Même dans les heures les plus sombres de l’histoire d’Israël, Dieu assurait Son peuple de Sa présence et de Son amour. Oui, ils allaient passer par des jours très difficiles, mais Il ne les abandonnerait pas. Dieu se servirait de ces circonstances pour ramener Son peuple rebelle à Lui.
On retrouve cette promesse dans Ésaïe 43. Dieu dit :
« Ainsi parle maintenant l’Éternel, qui t’a créé, ô Jacob ! Celui qui t’a formé, ô Israël ! Ne crains rien, car je te rachète, je t’appelle par ton nom : tu es à moi ! Si tu traverses les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point ; si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et la flamme ne t’embrasera pas. Car je suis l’Éternel, ton Dieu, le Saint d’Israël, ton sauveur… Parce que tu as du prix à mes yeux, parce que tu es honoré et que je t’aime… Ne crains rien, car je suis avec toi… » (Ésaïe 43.1-7)
Dieu savait très bien les jours horribles qui allaient venir : la douleur, la souffrance, le désir de paix. Il savait tout ce que Son peuple allait traverser. Et pourtant, Il a aussi permis ces moments pour que Son peuple têtu revienne à Lui. Dieu travaillait fidèlement à travers leur douleur pour leur bien. Jamais Il ne les a abandonnés. Jamais Il n’a cessé de les aimer. Il leur a promis Sa présence, même dans les temps les plus sombres.
Et toi, même si tu ne sais pas ce qu’une journée te réserve, Dieu, Lui, le sait déjà. Tout ce qui t’arrivera aujourd’hui sera permis par Dieu et utilisé dans ta vie pour te rendre plus semblable à Lui. David l’a reconnu quand il a écrit dans le Psaume 31 :
« Mais en toi je me confie, ô Éternel ! Je dis : Tu es mon Dieu ! Mes destinées sont dans ta main ; délivre-moi de mes ennemis et de mes persécuteurs ! » (Psaume 31.15-16)
Les saisons de bénédiction comme les saisons d’épreuve passent toutes par les mains aimantes de Dieu. Grandir dans la maturité, c’est reconnaître que c’est le même Dieu qui permet les deux. Et Son désir est toujours le meilleur pour nous. Même si parfois c’est difficile, Dieu ne nous quitte jamais, quoi qu’il arrive. Et ça… c’est un réconfort incroyable.
Voilà encore une consolation pour nous au milieu des hauts et des bas de la vie quotidienne :
Dieu ne fait pas d’erreurs.
Quand tout va bien, nous ne remettons pas vraiment en question ce que Dieu est en train de faire, n’est-ce pas ? Mais qu’un petit inconfort ou qu’une douleur vienne s’inviter dans nos vies, et tout de suite nous questionnons les intentions de Dieu. Pourquoi ça ? Au fond, j’ai tendance à croire que je mérite seulement de bonnes choses en tant qu’enfant de Dieu. Les épreuves difficiles, ça devrait être pour les rebelles, pas pour un enfant obéissant comme moi…
Oui, Dieu permet des joies et des bénédictions spéciales dans ma vie, comme un Père aimant qui donne de bons cadeaux à Ses enfants. Jacques 1.17 nous le rappelle :
« …toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. »
En même temps, comme un Père aimant, Dieu me donne aussi les bons cadeaux dont j’ai besoin. Et parfois, ces cadeaux ne ressemblent pas du tout à ce que j’appellerais “bon”. Personne n’aime traverser des épreuves ou des circonstances pénibles. Mais pour Dieu, ce sont de bons cadeaux, parce qu’ils accomplissent Son œuvre de purification dans ma vie, pour m’aider à grandir, à mûrir et à ressembler davantage à Christ.
Quand je fais face à des moments difficiles, je dois m’accrocher à cette vérité : Dieu sait vraiment ce qui est le meilleur pour moi, dans chaque situation. Dieu ne se trompe jamais. Tous Ses dons sont bons pour Ses enfants, même si je ne les ressens pas toujours comme tels. Méditer le Psaume 18.31 est essentiel pour garder la bonne perspective :
« Les voies de Dieu sont parfaites, la parole de l’Éternel est éprouvée ; Il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en Lui.»
Alors, au lieu de me révolter contre mes circonstances, je peux apprendre à les accepter comme des cadeaux d’un Père aimant. Bien sûr, ce n’est pas facile. Mais rien qui ait de la valeur dans la vie chrétienne ne l’est. Alors, quand je traverse des circonstances difficiles, je peux me rappeler ceci :
Je ne peux pas choisir mes circonstances, mais je peux choisir comment j’y réagis.
Cet été, j’ai pris le temps de lire et de méditer sur le livre de Job. Tu connais son histoire ? Job était un homme pieux, un mari dévoué, un père attentif, et quelqu’un de généreux et fidèle dans sa communauté. Un jour, après avoir mis en avant la fidélité de Job, Dieu a permis à Satan de lui enlever tous ses biens, jusqu’à ses propres enfants, parce que Dieu savait que Job resterait fidèle.
Ça paraît affreux, n’est-ce pas ? J’ai du mal, moi, à imaginer la souffrance que Job a dû ressentir, surtout en sachant au fond de lui qu’il n’avait rien fait pour « mériter » une telle punition.
Alors, comment Job a-t-il réagi à cette perte immense ? Accroche-toi ! Lisons dans Job 1.20-22 :
« Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête ; puis, se jetant par terre, il se prosterna, et dit : Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu.»
Je t’avoue, je pense que j’aurais beaucoup de mal à accepter la perte de TOUT dans ma vie et à continuer de voir Dieu comme bon et juste en même temps. Job devait être une sorte de « super-spirituel » pour répondre ainsi, tu ne crois pas ?
Eh bien… peut-être pas. Peut-être que Job avait déjà appris le secret de la fidélité, au fil des années, bien avant cette épreuve. Ce n’était sûrement pas la première difficulté de sa vie. On ne devient pas un mari fidèle, un père solide, un entrepreneur intègre et un leader respecté dans sa communauté sans passer par des épreuves. Sa foi avait déjà été testée, probablement plusieurs fois. Et à chaque épreuve, son « muscle de la foi » s’était renforcé un peu plus. Job avait appris que Dieu est bon, fidèle et juste.
Alors, quand cette épreuve extraordinaire est arrivée, la plus dure qu’il ait jamais traversée, sa foi était déjà ancrée. Job savait : Dieu donne, Dieu peut reprendre, mais Dieu reste digne de confiance. Béni soit Son nom !
Waouh. Pas étonnant que Dieu ait eu une si haute opinion de Job et de sa fidélité.! Bien sûr, Job n’avait pas toujours toutes les réponses (vraiment, si tu n’as pas lu son histoire, prends le temps !). Mais Job avait appris comment réagir quand les ennuis arrivaient. Il n’a pas plié sous la pression énorme. Quand tout lui a été enlevé, Job a compris qu’il lui restait Dieu. Et Dieu suffisait.
Moi, je ne suis pas encore à ce niveau de fidélité de Job. Pas du tout, même ! Mais j’aimerais tellement m’en approcher. Et la prochaine vérité au sujet de nos circonstances peut m’y aider…
Dieu peut prendre n’importe quelle circonstance et l’utiliser pour notre bien.
Un des versets les plus cités de la Bible à propos de nos circonstances, c’est Romains 8.28 :
« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.»
Ce verset est pour moi un grand réconfort personnel. Parce que quand je réalise qu’un Dieu bon donne de bons cadeaux à son enfant, je peux voir même les circonstances difficiles comme un moyen par lequel Dieu peut faire du bien à travers mes épreuves.
Mais tu sais quoi ? Beaucoup de personnes qui ont traversé des moments très durs se sont vu lancer ce verset à la figure, comme pour dire : « Pourquoi tu te plains ? Tu ne sais pas que Dieu peut utiliser cette horreur pour ton bien ? »
Et même si cette vérité est, en soi, vraie… appliquée de cette manière brutale, elle n’apporte que très peu de consolation à celui qui souffre. On peut savoir intellectuellement qu’une vérité est vraie, mais le chemin entre la « connaissance dans la tête » et la «connaissance dans le cœur» peut être très douloureux. Bien souvent, j’aurais plutôt besoin d’apprendre à « me réjouir avec ceux qui se réjouissent et pleurer avec ceux qui pleurent » (Romains 12.15).
Ce que je peux faire, par contre, c’est me rappeler des hommes et des femmes fidèles du passé, surtout dans la Bible, qui ont traversé des circonstances horribles, souvent injustes, et qui ont quand même su voir la main de Dieu à travers tout ça. Leurs histoires peuvent fortifier ma foi, surtout quand j’ai le plus de mal à discerner l’amour de Dieu à travers ma douleur.
Un de ces hommes, c’est Joseph — le personnage biblique préféré de mon mari. Joseph a passé une grande partie de sa jeunesse à souffrir injustement à cause de la jalousie de ses frères. Pourtant, leur cruauté a mis en marche une série de circonstances orchestrées par Dieu qui allaient plus tard sauver non seulement ses frères eux-mêmes, mais aussi tout le peuple d’Israël ! À la fin de sa vie, quand ses frères craignaient des représailles pour leur trahison passée, Joseph les a rassurés dans Genèse 50.19-20 :
« Joseph leur dit : Soyez sans crainte; car suis-je à la place de Dieu? Vous aviez médité de me faire du mal: Dieu l’a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux. »
Joseph a reconnu la main de Dieu derrière ses circonstances difficiles. Et même si, peut-être, il aurait préféré que son histoire soit écrite autrement, il a vu que le résultat final en valait la peine.
Et ce sera pareil pour nous. On ne connaît pas la recette de nos circonstances, mais on connaît le résultat final. Et puisque c’est Dieu qui agit en nous et à travers nos vies, on sait que le résultat sera le meilleur — pour nous et pour les autres.
Il nous reste seulement à Lui faire confiance dans le processus.
La bonne recette au bon moment
Je ne sais pas à quoi ressemble le « processus de Dieu » dans ta vie aujourd’hui. Si tu traverses une saison de joie, je me réjouis avec toi ! Profite de ce moment comme d’un cadeau précieux du Seigneur et sois encouragé dans ta foi.
Et si tu passes par une saison sombre, pleine d’épreuves ou de souffrances, je pleure avec toi. Que Dieu fortifie ta foi, qu’Il t’apporte consolation à travers Sa Parole et par ceux qu’Il mettra sur ton chemin. Tu n’es pas seule.
Au milieu de ses tourments, Job a prononcé des paroles qui me parlent profondément quand je fais face aux hauts et aux bas de la vie quotidienne. Écoute dans Job 23.10-14 :
« Il sait néanmoins quelle voie j’ai suivie; Et, s’il m’éprouvait, je sortirais pur comme l’or. Mon pied s’est attaché à ses pas; J’ai gardé sa voie, et je ne m’en suis point détourné. Je n’ai pas abandonné les commandements de ses lèvres; J’ai fait plier ma volonté aux paroles de sa bouche. Mais sa résolution est arrêtée; qui s’y opposera? Ce que son âme désire, il l’exécute. Il accomplira donc ses desseins à mon égard, Et il en concevra bien d’autres encore. »
La vérité à propos de nos circonstances ? Elles sont entre les mains de Dieu. Il les permet pour notre bien et pour Sa gloire. Et Il continuera Son œuvre en nous jusqu’au jour où Il sera prêt à nous ramener à la maison.
Alors, ne gaspillons pas les moments les plus difficiles de nos vies en rejetant Ses dons. Apprenons plutôt à faire confiance à notre Père céleste, pour qu’ensemble, nous puissions savourer le résultat final de Sa recette particulière pour nos vies.
Et crois-moi, ça en vaudra tellement la peine.
À la prochaine !







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